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Protection du patrimoine matériel I Gpcd aux chevets des palais de Domoni

Protection du patrimoine matériel I Gpcd aux chevets des palais de Domoni

Culture | -

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Pour éviter aux palais Twaïfa et Mpangani de Domoni ya Ndzuani de s’effondrer, les Gardiens du patrimoine culturel de domoni (Gpcd) ont lancé un chantier de «consolidation et de sécurisation».

 

Les Gardiens du patrimoine culturel de Domoni, le Gpcd, ont lancé, depuis le 30 juillet dernier, des chantiers de consolidation et de sécurisation des palais historiques de Domoni ya Ndzuani, notamment Twaïfa et Mpangani. Une bonne nouvelle dans ce pays où de nombreux monuments, laissés à eux-mêmes, tombent en ruines. Ces nouveaux chantiers visent à fixer des étais métalliques pour soutenir les toitures de ces palais du XVIè siècle et qui font partis du dossier d’inscription des sultanats historiques des Comores au patrimoine mondial de l’Unesco«Ces nouveaux chantiers sont financièrement soutenus par l’ambassade de France en Union des Comores dans le cadre de l’appel à projet Scac 2023 portant sur le programme dit de «Soutien aux initiatives éducatives, culturelles, sportives et artistiques». Toutefois, les fonds pour l’achat des étaies métalliques ont été mis à disposition par la fondation Suisse, Aliph, et mobilisés par l’Ong français, Réseau Rempart, au bénéfice de notre organisation», a expliqué avant-hier, le président et co-fondateur de Gpcd, El-Farouk Charif Houmadi.


La toiture du palais Mpangani s’était effondrée il y a plus de trois ans dans la nuit du 14 janvier 2020. C’est ce qui a poussé les Gardiens du patrimoine Culturel de Domoni à lancer ce projet de sécurisation de ces sites historiques en attendant de trouver les moyens suffisants pour leur entière rénovation «dans les normes internationales de restauration», précise-t-on.

«Aux normes inernaionales»

Les fonds mis à disposition par la fondation Aliph ont permis d’acheter les cent-vingt étaies métalliques en chantier dans les deux Palais et d’entamer la rénovation de murs avec de la chaud, conformément aux normes internationales, et les fonds du Scac devraient permettre de finir le travail de protection de ces deux patrimoines matériels.
On se rappelle que, immédiatement après l’effondrement de la toiture du palais Mpangani en 2020, le Gpcd avait établi un rapport validé par un cabinet de l’île de la Réunion. C’est ce dernier qui avait suggéré de mettre en place les étaies métalliques pour stabiliser les deux installations.

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