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Remise des Prix du concours Waliya I Le Prix du jury est allé à Saïd Hodari de la sérié Viral

Remise des Prix du concours Waliya I Le Prix du jury est allé à Saïd Hodari de la sérié Viral

Culture | -   Mahdawi Ben Ali

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Par ailleurs, sept réalisateurs vont être formés par la Femis et quatorze acteurs vont être suivis par une école de théâtre de la Réunion

 

L’ambassade de France en Union des Comores en partenariat avec Seaview, ont procédé à la remise des Prix du concours Waliya vendredi 11 juillet à l’Afm. Cette compétition avait mis aux prises sept entités qui ont produit, chacune, une mini-série de cinéma sur les bienfaits et les dangers des médias numériques.Le réalisateur, Saïd Hodari de Piccell studio, a remporté le Prix du jury avec la série Viral qui met l’accent sur les «dérives des réseaux sociaux, où l’audience prend, parfois, le pas sur l’éthique et la dignité humaine», et est reparti avec un écran studio 27», Apple mac studio M2 ultra, Sony A7 III, objectif Fe 35mm.


«Ce prix représente énormément pour nous. C’est le deuxième que nous remportons et cela montre que nous gagnons en évolution. Nous allons continuer de travailler pour nous développer en touchant un espace plus large et en visant, pourquoi pas, l’international. La nouvelle génération du monde du cinéma, doit y croire, aimer ce qu’elle fait et, surtout, ne pas avoir peur de s’essayer», a recommandé l’actrice de la série Viral, Intissam Dahilou.

«Développer le cinéma comorien»

Le Prix de la Meilleure interprétation a été décerné à Himda Adjib, qui a joué le rôle principal dans La Boussole digitale. Ici, Himda, sous les costumes de Aida, interprète le rôle d’une jeune boxeuse pleine de rêves qui va voir sa vie chavirer après le partage d’une vidéo intime sur les réseaux sociaux. Un phénomène qui prend du terrain partout dans le monde et aux Comores, en particulier.«Je ne m’y attendais pas. C’était mon premier projet dans le cinéma et le fait d’être récompensée constitue un honneur. Merci à l’ambassade de France, à l’équipe Waliya série, au public et aux réalisateurs qui ont bien voulu prendre part à cette aventure. Nous espérons avoir été détectés de manière à pouvoir participer à des projets encore plus grands et, pourquoi pas, à développer le cinéma comorien», s’est réjoui, Himda Adjib.


Le Prix du public a été décerné à Laounia Houssam avec la série Shilindonet, ce scénario sur l’histoire d’une jeune fille qui, à peine a-t-elle découvert les réseaux sociaux, devait y rencontrer son âme sœur. «Ce projet de web série parle de la désinformation sur les réseaux sociaux. Ce que j’ai vu est plutôt formidable avec des jeunes de grands talents. Les lauréats auront une formation à la Femise, une grande école de cinéma en France. Ce qu’on espère, c’est que tout cela les aide à vivre de leur talents qui est indéniables. Il faut favoriser un écosystème qui leur permet de vivre. On est là pour la jeunesse qui est un axe essentiel de ce que nous faisons en terme d’appui, de développement solidaire aux Comores», a expliqué, pour sa part, l’ambassadeur de France à Moroni, Sylvain Riquier.En plus des prix, Canal+ va offrir un master class aux réalisateurs et aux scénaristes.

«Un espace de liberté»

En plus des prix, les autres gains obtenus dans cette première édition de Waliya, réside dans le fait que sept réalisateurs vont être formés à l’école nationale supérieure des métiers de l’image et du son (Fémis), pendant que quatorze acteurs vont être suivis par une école de théâtre de la Réunion.«Waliaya séries, se sont sept mini-séries, écrites, réalisées et produites par des jeunes comoriens. Cela, avec une émotion particulière, une réalité vécue et pressentie par cette jeunesse qui, aujourd’hui, vit pleinement dans un monde médiatisé à outrance. Nous avons vécu ce projet comme un espace de liberté, de formation, de confrontation d’idées, mais aussi comme un terrain d’expérimentation», devait, enfin, soutenir le producteur de la série Viral, Maoulida Ouled.

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