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Salon du livre africain de Paris I Promouvoir la littérature du continent au-delà de ses frontières

Salon du livre africain de Paris I Promouvoir la littérature du continent au-delà de ses frontières

Culture | -

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Un défi relevé par les initiateurs de cette première édition. Dans cette croisière des grands littéraires africains, maisons d’édition comme auteurs comoriens ont présenté l’histoire et la culture, les mœurs et les traditions de l’archipel. Parfois sous les formes et styles d’écriture adoptés par les nouvelles générations.

 

Comme prévu, c’est près de deux cent auteurs et plus de cinquante éditeurs qui ont honoré ce premier salon du livre africain tenu du 24 au 26 septembre dernier à la mairie du VIe arrondissement de Paris. Les îles Comores ne sont pas passées à côté de cette croisière des grands littéraires africains qui veut mettre à l’honneur mille huit cent langues parlées dans les cinquante-quatre pays du continent.


Le dramaturge, poète et nouvelliste Nassuf Djailani et le poète Mahamoud M’Saidié ont représenté les Comores. Toutefois, un grand nombre d’auteurs comoriens ont été exposés à travers, notamment, les éditions Coelacanthe.“L’équipe des Éditions Cœlacanthe tient à féliciter le Salon du livre africain de Paris et la mairie du 6èarrondissement pour cette première édition. Ce fut trois jours d’échanges et de partages. Merci au public qui était au rendez-vous, aux lecteurs et à la famille, toujours aussi nombreux, à venir nous soutenir”, peut-on lire sur la page Facebook de la directrice de la maison des Editions Coelacanthe, Aminat Boina qui espère que la crise sanitaire actuelle prenne fin ce qui permettrait “de reprendre plus sereinement nos rencontres du Coelacanthe”.


Des ouvrages d’anciens comme de nouveaux auteurs, Poésie orale chantée des Comores du Dr Moussa Saïd Ahmed, L’esclavage aux Comores de Ibouroi Ali Tabibou, Les danses traditionnelles des Comores (Ngazidja) du chorégraphe, Salim Mze Hamadi, Lettres du Bangwe coécrit par plusieurs femmes sur le thème de la liberté de la femme et Dandzi et Ame innocente d’Idris Abdou Housseïn, entre autres, avaient été exposés.

 

Les éditions Coelacanthe ont rendu hommage à feu Salim Hatubou notamment à travers son ouvrage Marâtre “histoire de rappeler qu’il y’a quelque chose de plus fort que la mort, la présence des absents dans la mémoire des vivants”.“C’était une très belle initiative, l’événement a eu lieu dans un climat serein. Ce fut une réussite pour une première édition. Ce fut un réel plaisir, en tant que jeune auteur, de voir mes œuvres à côté de ceux des grands Baobab de la littérature africaine. C’était l’occasion d’établir un réseau de relations et de gagner des lecteurs….. Merci encore à mes lecteurs, à l’édition+ et Coelacanhte”, devait apprécier l’écrivain, Idris Abdou Housseïni.

Mahdawi Ben Ali

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