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Scène Libre de Slam I Les artistes des mots montent dans l’arène

Scène Libre de Slam I Les artistes des mots montent dans l’arène

Culture | -

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Le collectif Art 2 la plume a ouvert la première scène libre de l’année 2020 à l’American Corner. Le slam, l’humour, le cinéma, les chants et la poésie étaient à l’honneur.

 

L’association Art 2 la plume a relancé la scène libre de slam et poésie, samedi dernier à l’American Corner. De l’humour au cinéma, du chant au slam en passant par la poésie, cette nouvelle édition a été riche en créations artistiques. Les slameurs ont ouvert le bal en mettant l’accent sur le thème de l’amour. Est-ce une simple coïncidence ou les slameurs comoriens et Intissam Dahilou aux chœurs, le slam du collectif Art 2 la plume, Ansoir, c’est quant à lui livré à "l’ingérence de la coutume comorienne lié au Anda".
"Eshuhuli yifanyiha / Handjiya dahoni / Malene yamdjaya / Mhazie hamba dingo. Wutsitswe fikira, hucuzu upepo/ Ba djosi kalizimi nyora / Ufarari nguo adjali…Yizo piya ndomharuma".
Le chateur Papaloté a fait basculer la soirée dans le monde de la musique urbain en donnant un avant-gout de son album déjà en préparation. Il a aussi présenté un tube de son dernier album, Mama, un hymne à l’amour d’une mère à son enfant, avant de laisser la scène à Tchatcha Man. "Kapvana hindru, dja mdzadze / Narimbame, leo / Mama we ndo roho yahusama / wami tsitso lala wani leya".
Selon le président d’Art 2 la plume, Mahamoud Bachirou, la scène libre s’est bien passée du fait que les objectifs de la soirée ont été atteints notamment la mise en valeur des slameur en herbe.


Dans la foulée, les cinéastes du Catmoon, en collaboration avec le Laboratoire d’Arts et CineAst, ont proposé un court métrage sur la torture et la trahison.
Ce film produit par CineAst a été réalisé par Ali William et Toibibou Imamou au bout de quatre mois de préparation. "Nous avons voulu réaliser quelque chose qui sort de l’ordinaire de la production du septième art aux Comores, avec le recours aux armes à feu, aux armes blanches et aux jaillissement de sang", a expliqué Toibibou Imamou qui "souhaite réaliser d’autres films sur d’autres sujets sur les Comores et ailleurs".

Mahdawi ben Ali

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