L’Union de la jeunesse estudiantine de Shuwani (Ujec), en collaboration avec l’Espace de culture et de loisir Anoir, ont organisé une semaine culturelle dédiée à la promotion et à la valorisation de l’art et de la culture comorienne dans cette agglomération du Hambuu. A cet événement initié en marge d’une opération de remise d’attestations de mérite aux jeunes originaires de Shuwani admis au baccalauréat, on y a vu un défilé de mode, une soirée slam et de karaoké, un concours de scrabble et de gastronomie comorienne, des danses traditionnelles ainsi qu’une soirée twarabu.

“Cette journée a été clôturée de la meilleure des manières. Nous avons été comblés de voir autant de monde affluer dans nos stands. Nous avons voulu monter combien la gastronomie du pays est riche et inciter la population à s’intéresser plus à la culture du pays” a soutenu la trésorière de l’association Jeune artiste des Comores, Anissa Ali Mlazahahe. Selon elle, “la promotion de nos produits vivrière n’attendent que nous”.

Pour valoriser la gastrnomie comorienne, un concours inter-quartiers a été organisé. Attiré par le parfum epicé des plats localaux faits à base, entre autres, de patate douce, de manioc, de ntsanbu et de banane verte, le public avait envahi le marché qui fut noir de monde. C’est le quartier dit de Rehemani qui l’a emporté grace à un plat à base de fruit à pain. De même, les jeunes de l’Ujec ont presenté un défilé de monde, des danses traditionnelles, des poêmes, des chants et la simulation d’un mariage traditionnel sous les youyous de femmes en sahari na subaya dans un bangwe noir de monde.
“Cela n’a pas été facile d’organiser un si grand nombre d’activités à la fois durant toute une semaine. Ça fait également beaucoup de bien de voir combien l’évènement à attirer l’attention du tout Shuani”, a jubilé le président de l’Ujec, Said Hassane.

La surprise de dernière minute a été l’arrivée du finaliste au récent concours Nyora de la chanson, Ibou Black. Acceilli en star hollywoodienne, à grand renfort de selfis, le jeune artiste a offert une prestation de qualité et a apporté, ainsi, des couleurs suplémentaires à l’evenement.
Cette première édition a baissé les rideaux avec une soirée twarabu animée par des membres de l’Ujec et rendez-vous a été pris pour l’année prochaine pour la deuxième édition.

Mahdawi Ben Ali