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Slam-poésie / Nawiya et Rahim au Urban women week festival

Slam-poésie / Nawiya et Rahim au Urban women week festival

Culture | -   Dayar Salim Darkaoui

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Après avoir pris part, la semaine dernière, à la sixième édition du Festival international de slam et d’humour au Mali, les slameurs comoriens Bacar Nawiya et Rahim El Had seront, ce mercredi 27 mars, à la Maison de la culture urbaine de Dakar pour la septième édition du festival Urban women week.

 

Lancée le lundi 25 mars à Dakar au Sénégal, la septième édition du festival Urban women week (Uww), de l’association Africulturban, recevra, ce mercredi 27 mars, à la Maison de la culture urbaine (Mcu) de Dakar, les slameurs comoriens, Bacar Nawiya et Rahim El Had. Les deux artistes étaient déjà présents, samedi 23 mars, sur la scène de l’Institut français de Bamako, la capitale malienne, pour la sixième édition du Festival international de slam et d’humour (Fish).


L’Urban women week, qui se veut être le premier festival Hip hop au féminin, a été créé le 8 mars 2013. Il se décline en «une semaine d’activités consacrée aux femmes dans le hip hop qu’elles soient artistes, journalistes, vidéastes, photographes ou simplement passionnées par le sujet». Le festival a entre autres comme but, «la formation des femmes actives dans le domaine des cultures urbaines». Il est programmé cette année dans la semaine du 25 au 30 mars 2019. Parmi les activités de cette septième édition, des ateliers de formation, des concerts live et un show case slam/rap, auquel prendront part les deux représentants des îles de la lune. Pour Bacar Nawiya, slameuse du groupe Artislam de Mitsudje, «c’est d’abord une occasion de représenter la femme comorienne dans ce festival».

De nouveaux projets en perspective

Cette étudiante en Master 1 de Sciences et techniques, de comptabilité et de finance, au Sénégal, devra jouer avec le thème 2019 : «le corps de la femme est-il politique ?» «Je présenterai un texte qui abordera plusieurs sujets, pas seulement les droits de la femme. Il est question de l’Afrique, des guerres, voire de l’islamophobie», présente-t-elle son texte sur l’Esclavagisme moderne.
Rahim El Had, dit Le Parolier du Karthala, est revenu sur sa prestation, la semaine dernière, au Festival international de slam et d’humour au Mali. Un spectacle en musique, traditionnelle comorienne (bora) notamment, sur la situation du continent africain. «Eulindo mngu kahomo hudja rwabana ngu fulio ya pvandzao kana shiwanda», pouvait-on entendre en introduction dans les travées sombres de l’Institut français de Bamako, sous les applaudissements du public. Outre Bacar Nawiya, Le Parolier du Karthala a partagé la scène avec les musiciens d’Afrika’Nda et d’Agoratoire. «Le public était captivant, très attentif aux textes. Un vrai public slam, pour ainsi dire. J’ai pu, en outre, partager des connaissances avec d’autres artistes. Les échanges ont été fructueux», a-t-il mentionné annonçant la naissance de projets avec un artiste ivoirien et groupe burkinabé.


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