La troisième édition du festival, Slamer un pied sur la lune lève ses rideaux aujourd’hui au Centre de création et d’animation culturelle à Moroni. Malgré quelques absences d’habitués de ce rendez-vous, les organisateurs affichent un programme prometteur et des invités de marque d’ici et d’ailleurs. Concerts, ateliers d’écriture et stand-up, master class, scènes libres, concours de digislam sur l’environnement, Expo-vente, tables rondes sur l’art et l’environnement ainsi que la tant attendue finale du championnat national de slam.
“A cause de la crise sanitaires nous avions déjà repoussé le festival de un an. Puisqu’on ne peut pas se permettre d’attendre que la crise passe, nous nous adaptons à la situation. Le festival va se dérouler avec le respect des gestes barrière et le port du masque sans oublier le respect des règles restrictives imposées par l’autorité publique. Notamment la limitation du nombre de spectateurs à cinquante personnes. Histoire de diversifier les activités, différents ateliers sont organisés afin de pouvoir limiter le nombre de participants sans pénaliser personne”, a longuement expliqué la présidente de l’association Sakara, Fatma Salim Said Ali.
Pendant trois jours, l’humoriste camerounaise, Sylvanie, va animer des ateliers d’initiation au stand-up pour permettre aux amateurs d’humour d’acquérir les techniques susceptibles de les aider à progresser dans cet art qui tente de se frayer un chemin aux Iles de la lune.Cette troisième édition promet de faire couler les mots à flot. Seront de la partie, l’initiateur de ce festival, le slameur Da Genius, la slameuse ivoirienne, Aminata Bamba alias Amee, le Gabonais Anonym, les poètes camerounais, Faith Full et Marsi Essomba.
L’association Sakara va également mettre l’accent sur l’environnement qui continue de préoccuper partout dans le monde et, plus encore, aux Comores avec les déchets qui polluent de plus en plus particulièrement l’écosystème marin.Pour se faire, elle propose la nouvelle thématique “L’environnement: comment recycler?”.
Par ailleurs, une table ronde sur l’art et l’environnement va se tenir au Ccac-Mavuna pour réfléchir sur des solutions aptes à protéger l’environnement. De même, un concours de digislam sur l’environnement est au programme avec à la clé un chèque de cent mille francs pour le gagnant.
Mahdawi Ben Ali