Jeudi 31 août dernier, le duo de comédiens Burkinabé, Siriki et Souké, s’est produit au Foyer des femmes à Moroni pour leur premier passage aux Comores. Cette prestation, qui s’inscrivait dans le cadre de la célébration des vingt-cinq ans de carrière des deux humoristes, a été plutôt bien accueillie. Dès la première partie du spectacle, le public a été séduit par un humour irrésistible. Sultan Abdourahim Cheikh a «adoré» tout le spectacle et plus particulièrement la partie assurée par le Comores comedy club qui, une fois encore, a été «à la hauteur des attentes».Pour lui, le duo Siriki et Souké serait l’«incarnation même de l’humour».

Pendant que le jeune comédien du Comores comedy club, Eliachourtoui, s’étalait – à sa manière bien sûr – sur le faible niveau de certains élèves et enseignants du pays, les Bobodiouf, autre appellation du duo ouest-africain, clamaient la qualité de l’éducation prodiguée, selon lui, aux jeunes filles et femmes comoriennes. «Aux Comores, ces enfants sont bien éduquées. Elles ne montrent pas leurs corps et sont bien voilées». Chacun appréciera….

Les bobodiouf se sont produits à Mwali et à Ndzuani la semaine dernière et, partout, «l’ambiance a été au rendez-vous», devaient-ils apprécier. Interrogé sur les raisons du choix porté sur les Comores pour cet anniversaire, le duo burkinabé a révélé que les Comores ont été le premier pays à réagir à l’appel d’offre lancé pour ce spectacle.

Par ailleurs, Siriki et Souké ont dit avoir été «marqués par l’hospitalité et la chaleur de l’accueil qui leur a été réservé partout où ils sont passés» et, plus encore, avoir été tout de suite «mis à l’aise par la stabilité qui règne dans ce beau pays partout où l’on se trouve».