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Table-ronde I Arts, Culture, patrimoine et éducation en question

Table-ronde I Arts, Culture, patrimoine et éducation en question

Culture | -   Mahdawi Ben Ali

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Les panelistes ont démontré que le contient a suffisamment de ressources pour se développer grâce ces secteurs

 

Cette deuxième table ronde a porté sur le thème «Pacc 6 de l’Ua : Arts, Culture, patrimoine et éducation : Leviers pour Construire l’Afrique que Nous Voulons». Les panelistes ont essayé de mettre en évidence les vecteurs qui peuvent aider le contient à se développer au niveau des arts, de la Culture, du patrimoine et de l’éducation.
Ils ont soulevé les problèmes qui freinent le processus et proposé des solutions applaudis de tous.


«Différentes conventions continentales et internationales ont pris en compte l’art, la culture, le patrimoine et l’éduction qui sont essentiels pour le développement. Il y a une nécessité vitale de domestiquer ces conventions et lois, et les mettre en œuvre pour notre développement. Toutefois, ces instruments ne sont pas suffisamment connus. La charte de la renaissance culturelle africaine, entre autres, font face à un problème de vulgarisation», a soutenu le professeur, Mamadou Mande. «Pour construire l’Afrique que nous voulons, il nous faut travailler à intégrer ces instruments dans les politiques culturelles africaines», s’est-il montré convaincu. «Il faut une traduction de ces instruments dans les différentes langues africaines et un suivi de l’Ua notamment avec la mise en place d’une structure d’accompagnement », a-t-il souhaité.


Pour le directeur du patrimoine à l’Icesco et spécialiste en patrimoine, Dr Webber Ndoro, l’Ua doit pouvoir faire confiance aux experts africains pour la sauvegarde du patrimoine continental. «Nous devons travailler ensemble notamment avec l’Icesco pour que le patrimoine du monde islamique soit suffisamment pris en compte. Notre défi majeur est que l’Afrique ait des lieux historiques qui ne soient pas en danger pour que les communautés locales puissent en profiter davantage. On ne doit pas travailler que pour les touristes étrangers mais aussi pour nos communautés notamment sur le plan spirituel», a-t-il précisé.

«Devenir 1 voix»

D’après lui, dans le processus de la promotion du patrimoine africain, il faut essayer d’intégrer la notion d’intelligence artificielle qui peut faire avancer les choses plus rapidement. Cette deuxième session s’est étendue sur comment faire pour que l’éducation artistique puisse aider à développer le continent avec des matières sur l’histoire de l’art, critique de l’art et l’esthétique entre autres. Plusieurs paradigmes méthodologiques ont été avancés notamment la pédagogie ou encore l’apprentissage autonome. Pour ce faire, il faut préparer des enseignants spécialisés dans les domaines.


De son côté, le musicien Nigérian, Adeyemi Adegboyega Anthony alias Yega, estime qu’il faut mettre en avant la musique africaine qui est un moyen efficace pour le développement et l’évolution des mentalités. «La musique est un outil qui permet d’exprimer le monde. Elle est tellement puissante, que par elle on peut avoir tous les changements possibles. Par elle, nous avons mené bien des sensibilisations sur l’injustice, les besoins de base, sur la lutte contre les maladies. Maintenant, il nous faut savoir quelle Afrique nous voulons vendre par la musique et pour cela, il nous faut devenir une voix, un peuple», devait-il conclure.

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