Hier, à la table ronde sur le thème du potentiel de l’économie créative en Afriquele président de la Kenya Film télévision professionals association, Ezekiel Onyango, a axé son intervention sur le «piratage par le biais de la technologie» comme étant un des obstacles au développement de l’économie créative sur le continent. Au total, il est ressorti de sa présentation que les industries culturelles et créatives (Cci) sont des vecteurs importants du développement économique. A cela s’ajouterait, les difficultés de financement auxquelles «il faut absolument trouver des solutions adéquates».
Face à tous ces défis, le professeur Emanuel Dandaura devait, pour sa part, émettre quelques propositions en se basant sur le «Plan d’action révisé» de l’Ua sur les industries culturelles et créatives.Bien que le président du groupe de travail a considéré que beaucoup de choses doivent être améliorées dans ce document, il a rappelé que le plan d’action sur les industries culturelles et créatives a été approuvé, et a demandé à la Commission de l’Ua de le vulgariser et de plaider pour sa mise en œuvre par les États membres «en exploitant son outil de suivi sur les dix premières années» de mise en œuvre.
Les décideurs, pour leur part, ont encouragé les états membres à accélérer la mise en œuvre du dispositif de la décision AU/DEC.772 de la conférence sur l’allocation de 1% des budgets nationaux aux secteurs des arts, du patrimoine culturel et des industries créatives d’ici à 2030.La Créative africa nexus (Canex) devait être abordée par Temwa Gondwe de l’Afrexim Bank, une institution multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Reconnaissant les opportunités offertes par l’économie créative en tant que moteur essentiel du développement et de la création d’emplois, Afreximbank a mis en place le programme Canex.
Pour un soutien multiforme
A travers cette initiative, elle entend soutenir le développement des industries créatives et culturelles africaines et relever certains défis auxquels cette économie est confrontée, en fournissant un accès «au financement, au renforcement des capacités, au commerce, à l’investissement et à la promotion des exportations, aux nouvelles opportunités de marché, aux solutions numériques, et au plaidoyer politique» en vue d’accélérer l’expansion des secteurs créatifs africains au sein de l’économie mondiale.Enfin, les panelistes ont proposé un documentaire abordant le statut de l’institut africain de l’audiovisuel et procédé au lancement du secrétariat temporaire de l’African audio visual, cinema commission (Aacc) et dressé la feuille de route des actions à réaliser.