Après avoir interprété, en 2023, des scènes connues parmi lesquelles Cendrillon et les sept nains, cette année, Les enfants du théâtre encadrés par Isabelle Hoareau ont mis en scène Akiko et le Secret du Dragon. Cette pièce multidisciplinaire mélangeant chants, théâtre et de la magie est écrite par la jeune adolescente de 12 ans, Céliya Bacar.Sous sa timidité se cache, en fait, une jeune fille qui donne vie à ses idées et à ses pensées à travers son écriture. Dans Akiko et le Secret du Dragon, la collégienne s’inspire du Japon : «j’ai créé cette pièce en pensant au Japon, un pays qui m’inspiré beaucoup avec sa Culture bien différente de celle des autres pays. C’est ce que j’ai, d’ailleurs, voulu mettre en valeur», explique-t-elle. Céliya Bacar dit avoir choisi de mettre en scène le dragon, du fait que c’est un animal ancestral des pays d’Asie notamment le Japon et la Chine. «J’aimais beaucoup cet animal merveilleux et fantastique et je me suis dit que je pouvais écrire sur lui», soutient-elle.
Bien qu’il ne s’agisse pas de son premier projet d’écriture, elle n’était pas certaine que ses camarades allaient apprécier l’histoire qu’elle raconte jusqu’à se mettre tous d’accord pour la jouer : «On ne savait pas trop quelle pièce jouer cette année. On ne voulait pas non plus nous éterniser sur les princesses. C’est là que nous avons commencé à réfléchir sur différentes idées. Et du coup, j’ai dit à ma mère, qui est également la metteure en scène, que j’allais écrire la pièce. J’hésitais à la proposer aux autres ne sachant pas comment ils allaient réagir, mais ils ont apprécié et j’étais toute contente», a-t-elle partagé.
«Toute contente!»
Actuellement en classe de 5ème, Céliya Bacar attend de se faire éditer mais «pour le moment, je n’ai pas encore de projets en cours», confie la jeune fille qui, outre son grand attachement à l’écriture, aime tout aussi le chant et le tennis et rêve de devenir journaliste bien que des métiers comme la médecine, le droit et l’astronomie l’attirent beaucoup.A la question de savoir si elle avait accordé une attention particulière en comparaison à des œuvres d’autres personnes, la metteure en scène, Isabelle Hoareau, qui a eu, cette année, à travailler sur les écrits de sa fille, a assuré les avoir abordés «de la même façon». «A un moment donné, j’avais ma partie qui est de faire vivre le personnage de manière assez particulière avec un mélange de musiques de tout genre et de danses. Ce que j’ai fait».