1. Après une semaine de rencontres et d’échanges quelles sont vos impressions sur la danse comorienne?
Depuis mon arrivée, j’ai fait de belles rencontres surtout au Centre de création et d’animation culturelle (Ccac-Mavuna) et à l’Alliance française de Momori. J’ai découvert cette vivacité et ce potentiel énorme que renferment les danseurs ici. Ils sont au fait de tout ce qui est lié à la danse contemporaine et urbaine, notamment le krump et le hip-hop. Ça fait du bien de voir ces jeunes danseurs maitriser parfaitement leurs langages chorégraphiques.
2. Qu’est-ce qu’il faudrait, selon vous, à la danse comorienne pour qu’elle progresse plus encore?
Ces jeunes danseurs ont certes beaucoup de talents mais ils n’ont pas cette base d’analyse fonctionnelle du mouvement qui définit comment il faut danser et ne pas se blesser ou se fatiguer rapidement. Je pense qu’il faut miser sur la formation et donner les outils nécessaires à ces danseurs pour qu’ils puissent peaufiner leur belle énergie et espérer atteindre le haut niveau. En outre, il faut que les organes affiliés à l’art et la culture prennent les choses au sérieux. Ils doivent créer des centres de création chorégraphique et mettre en place un réseau d’échanges entre les danseurs comoriens et ceux d’ailleurs.
3. Comment trouvez-vous la chorégraphie et les chorégraphes comoriens?
Ça serait prétentieux de ma part de donner un avis sur les chorégraphes comoriens. Avec une semaine de rencontres et d’échanges, je ne suis pas en mesure de donner un avis général à ce propos. Toutefois, j’ai puis rencontrer quelques chorégraphes que je trouve très intéressants à l’instar de Salim Mze Hamadi Moissi alias Seush de la compagnie Tché-Za et Akeem Alias Washko de Uni’Son. Ces deux chorégraphes travaillent d’arrache pied pour le développement chorégraphique aux Comores. Ils assurent la visibilité de la danse urbaine à travers le monde
Mahdawi Ben Ali, stagiaire