La troisième édition du concours de théâtre «Tsapvuha» organisée par Le Clown Bavard s’est déroulée samedi dernier au Ccac-Mavuna. Pour cette édition en hommage à l’écrivain Salim Hatubou, les troupes devaient s’inspirer de scène tirées d’un des nombreux romans de ce célèbre écrivain natif de Hahaya. Les compagnies Naia Club de Hahaya et Nb Théâtre de Nyumadzaha Bambao, les seules à s’être présentées au concours ont, respectivement, joué les romans «Marâtre» et «Le sang de l’obéissance».
Nb théâtre a remporté le prix de la meilleure création avec le trophée «Tsapvuha 2022» et est reparte avec un chèque de 100.000 fc et une attestation. Selon le jury composé du journaliste, Nassila Ben Ali, et du comédien, Soumette Ahmed, départager ces deux compagnies n’a pas été chose facile :
«Toutes vos prestations étaient bonnes. Mais il y a toujours des petites choses et des détails qui peuvent faire la différence et de toute façon quelqu’un devait l’emporter», a expliqué Nassila Ben Ali. De son côté, Soumethe Ahmed a remercié les participants pour les efforts fournis dans la réalisation de ce «travail de mémoire» qui «nous a fait faire un retour vers nos valeurs, nos traditions».Tout en se disant à la disposition de toute compagnie qui aurait besoin d’aide dans la promotion du théâtre du pays, il a espéré que pour le prochain festival il y’ait beaucoup plus d’ateliers.
Trois prix étaient à atribuer. Après avoir remporté le trophée «Tsapvuha 2022», Faiçal Ben Ali de la compagnie Nb théâtre de Nyumadzaha a remporté le prix du meilleur comédien, une attestation et un chèque de 50.000 fc dans son rôle unanimement apprécié de père de Fatma.Le prix de la meilleure comédienne, une attestation et un chèque de 50.000 fc, a été attribué à Fatima Satoul de Naia Club de Hahaya pour son rôle dans la «Marâtre».Un prix qui l’a laisse sans voix : «Je suis très contente d’avoir participé à ce concours de gagner le prix de la meilleure comédienne. Une joie qu’aucun mot ne pourrait décrire», s’est-elle réjouie.Pour sa part, Faiçal Ben Ali a soutenu qu’il s’agissait, là, du «fruit du dur travail qu’on a eu à faire pendant une longue période». Il espère que cela va leur permettre de continuer dans le théâtre et, pourquoi, d’accéder au cinéma. Bon vent.
