Le célèbre chanteur de twarabu, Farid Youssouf a sorti, dimanche, une nouvelle chanson, Mdzima. Le single de l’artiste comorien est écrit, composé et interprété par lui-même pour rendre hommage à son Mdzima son unique amour. Dans cette nouvelle oeuvre, il a, comme à son habitude, use de métaphores pour exprimer la différence entre l’affection et l’amour en faisant abondamment appel à la nature humaine, le sport, l’océan ou encore les astres. “Mahaba dja mpira wetsapvuha ndro wekutsoka mshindzi”, décrit-il sportivement. Il va plus loin encore et compare l’amour avec la lune qui peut tant tôt être lumineuse et tant tôt obscure. “Mahaba wedjamwezi uwalawo no ndjiya hidzani” et “Nyandzo zinu dja djuwa lohutswa lindjiya mivulini”, abonde-t-il.

L’auteur de Anzi, un de ses titres phares, avoue toute l’affection qu’il reçoit de son Mdzima. Il soutient que “dire je t’aime à son partenaire n’a aucun sens si cette affirmation affectueuse n’est pas prouvée par des actes concrets”. C’est pourquoi, il lance haut et fort : “Mahaba wunu mwendje, wulonuo nde wuko wewuni / Nyandzo dja mfumatso wulo hidzani hawu rukuuni, / Kudji wu hwaniyo kudji wu husikiniyo / Kudji hufwariyo kudji wu hwendeso mbiyo”. “Mdzima”, c’est un rythme de bora de sept minutes et neuf secondes. C’est également quatre strophes ponctués par le refrain : “Mdzima nawombeya tsi rumiza haviya, Ndawe hawece wuke wahangu dahari piya”. Le natif de Mbeni rêve ainsi de finir le restant de sa vie avec son Unique.

Farid Youssouf propose Mdzima à son public et autres mélomanes de la musique de twarabu comme une avant-première de son prochain album. “J’ai vingt-sept mémos. J’ai les paroles et les mélodies de tous ces morceaux. Je ne vais pas tous les rendre public, mais il y aurait des avant-goûts à l’exemple de “Mdzima”, a annoncé avec modestie “Mbaba Assiat”, de ce pseudonyme qu’il adore.

Ce nouveau chef d’œuvre de Farid Youssouf est mis en ligne mardi soir. En moins de vingt-quatre heures, il a été vu, sur son compte Facebook, par 6.880 personnes et a été partagé cent-quatre-vingt fois. Farid Youssouf s’est imposé dans les annales comme un des meilleurs auteur-chanteur-compositeur de twarabu comorien à partir de 2001, suite à la sortie de son premier opus Bariza husha. Cependant, ce mari “comblé” et père de cinq enfants, n’a de cesse d’affirmer que “Tsi kinaya tselewa yemasharutwi piya”. Cela pour confirmer le fait qu’il vit un amour sain et des “nyandzo tsi zikomeya, Tsi pvawuso hwenda yekibula tsunishiwa yendziya”.
Le chanteur de 40 ans compte à son actif un répertoire d’environ cent-dix-sept chansons de twarabu et de folk, en seize ans de carrière.