Les jurés de la première édition du concours Udjuzi ont choisi dix candidats mercredi dernier pour poursuivre l’aventure et donner le meilleur d’eux-mêmes aux demi-finales. Le groupe de slam “Encre vitale” a pris les devants des quarts de finale avec leur prestation de haute facture qui a littéralement séduit le jury. Le champion de slam national, Chamsoudine Saïd et ses camarades ont, comme à l’accoutumé, prêté leur voix à la lutte contre les violences, dans une prestation plutôt réussie.
Encore une fois, les danseurs se sont taillé la part du lion dans cette nouvelle étape du concours organisé par nos confrères de la radio et la télévision nationale. Sur dix candidats retenus, six groupes de danse seront, en effet, de la partie à travers Le groupe de danse traditionnelle Weny Ngoma et les ambassadeurs de la danse urbaine et contemporaine, Madjadju, Kardi Buzz, Udjamaan, Como dance et 4c.
“Amélioration”
“La danse aux Comores a pris un autre tournant depuis un bon moment et je ne cesse de le répéter. Ce n’est donc pas étonnant si la danse domine cette compétition. Actuellement c’est la discipline artistique la mieux représentée aussi bien au niveau national qu’au-delà de nos frontières. Les danseurs travaillent sans relâche surtout que la discipline est devenue une source de revenue qu’il confine au professionnalisme”, a analysé le chorégraphe de Tché-za, Salim Mze Hamadi Moissi alias Seush.
La benjamine du concours, Soltana-Emna Alfeine, arrivée en tête à l’issue des huitièmes de finale, a quitté la compétition la tête haute en laissant la suite de l’aventure au chanteur El-Zaide Isam, à l’équilibriste, Biskay, et aux comiques du groupe “Les Amis”.“Les candidats s’améliorent de jour en jour. Nous pouvons nous féliciter du fait que les résultats attendus se dessinent peu à peu. Il nous a fallu tant d’efforts pour pouvoir les départager car tous ont fait montre de talents certains.
Il faut que ceux qui n’ont pas été retenus pour la prochaine étape sachent qu’ils ont eux aussi gagnés”, a précisé le jury Adamou Hamada Jean Alain avant que son collègue l’écrivain et chanteur Laher ne rappelle que “rien n’est perdu” pour ceux qui n’ont validé leur ticket pour la prochaine étape. “Le concours ne s’arrête pas là et nous allons continuer à travailler pour déceler les meilleurs afin de mieux avancer”, devait-il conclure.
Mahdawi Ben Ali
