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Sauvegarde du patrimoine culturel : Un projet de loi en gestation

Sauvegarde du patrimoine culturel : Un projet de loi en gestation

Culture | -   Maoulida Mbaé

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“Définir, préciser les règles générales de protection, de sauvegarde, de valorisation des biens culturels, assurer la transmission du patrimoine reflet de l’identité comorienne, dans l’intérêt de l’ensemble de la société et dans une perspective de développement durable”. Ce projet doit être soumis au parlement en octobre prochain.

Le jeudi et vendredi se tient, à l’hôtel Le Retaj, l’atelier de validation nationale pour le développement d’une politique des patrimoines aux Comores. Ce rendez-vous entre dans le cadre du projet de «Renforcement des capacités aux Comores pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour le développement durable», lancé en 2018.

Un projet de loi portant sauvegarde du patrimoine culturel national, élaboré par la juriste Samina Chakira, est ainsi soumis aux différents participants pour validation. La direction de la culture, la direction générale de l’aménagement du territoire, l’Office comorien de la propriété intellectuelle (Ocpi), le Centre national de documentation et de recherches scientifiques (Cndrs), des parlementaires, la société civile, entre autres.

Ledit projet «a pour objet de définir le patrimoine culturel national, de préciser les règles générales de protection, de sauvegarde, de valorisation des biens culturels et d’assurer la transmission du patrimoine culturel, reflet de l’identité comorienne, dans l’intérêt  de l’ensemble de la société et dans une perspective de développement durable».

 

Il comprend le patrimoine culturel matériel mobilier ou immobilier, le patrimoine culturel immatériel, le patrimoine culturel subaquatique, les musées, bibliothèques et manuscrits. Et consiste en trois projets : le cadre législatif et institutionnel pour une meilleure mise en oeuvre de la convention de l’Unesco de 2003 en Union des Comores, le développement des capacités des ressources humaines des principales institutions en charge du patrimoine culturel, des universités et de la société civile. Enfin, la formations des institutions compétentes et la société civile à la conduite d’inventaires, notamment à travers la «vidéo participative», pour une meilleure documentation et prise en charge du patrimoine culturel immatériel.

Cette dernière étape, censée démarrer au mois de juin, consiste à «recenser et dresser d’une façon détaillée l’ensemble des biens culturels matériels et immatériels appartenant à l’Etat, aux collectivités territoriales, aux communautés pour assurer l’identification en vue d’une sauvegarde du patrimoine national». Ce projet de loi est prévu pour être soumis à l’assemblée nationale, pour adoption en octobre prochain.

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