Onze ans après son premier recueil de poèmes, Douleur et nostalgie, Dr Djohar Abdou va publier, le 6 mai prochain aux éditions Le Coelacanthe, son premier roman, D’une terre à l’autre. Attaché à ses racines, ce professeur de français à Paris et responsable du Laboratoire de linguistique au Cndrs à Moroni, raconte le récit de Mondoha, un jeune Comorien «parti à la conquête du savoir».

«Les années passent, Mondoha grandit. Il a obtenu son bac et part poursuivre ses études supérieures en France où souffrance et joie se côtoient. Ce récit authentique est un hymne à la beauté, un rappel à l’Education, aux valeur de la vie humaine et au rapprochement entre les peuples», peut-on lire en couverture.Arrivé en France pour y suivre des études supérieures, Mondoha allait découvrir que la vie, en Hexagone, n’était pas aussi rose qu’il le pensait. Cependant, face aux aléas de vie et à une nouvelle Culture, le jeune homme qui était totalement baigné dans les coutumes et la tradition comoriennes, est parvenu à atteindre son objectif : «obtenir son diplôme qui allait l’aider à changer son quotidien et celui de sa famille».

Selon l’auteur, le lecteur de D’une terre à t’autre, doit s’attendre à lire un roman qui fait appel à la mémoire, aux souvenirs et à la connaissance de ce monde plein d’émotions.
«Dr Djohar Abdou s’est sans doute transformé en Cheich Hamidou Kane et Mondoha, son Samba Dialo. Ce roman est un récit poignant, plein d’émotions, de sagesse, de réflexions. (…). Il vous fait visiter un labyrinthe de secrets, d’amour, d’amitié, d’humanité imputrescible et incommensurable. Il partage avec son lecteur ce que Musso, Bussi, Mabanckou, Steinbeck, Ali Abbassi, Fatou Diome partagent avec les leurs. C’est un roman fleuve accessible en tout point de vue servi par un français à la fois simple et soigné. Je ne vous dis rien de plus, je vous recommande, juste, de le lire», recommande le romancier Houssam Hassani.