Le B-Boy Comorien, Goku a pris part à la troisième édition du “Wake up on line session” où il a fait face avec brio à des concurrents de l’Océan indien et d’Afrique du sud. Pour sa première participation en solo à un battle régional, B-Boy Goku autrement appelé “Sangoku”, a su donner le meilleur de lui-même et hisser son pays en finale avant de perdre face au Sud-africain, Toufeeq, qui était, auparavant, parvenu à bout de tous ses adversaires sur le score de 5/5 par confrontation. “B-Boy Goku a été propre et plus précis dans ses mouvements. Il est très énergétique, c’est un très bon B-boy. Tous mes respects!”, a apprécié le membre du jury, B-Boy Arjuna.
Dans ce battle dédié à la catégorie breaking, le danseur comorien a affronté B-Boy Bibzaza de Madagascar et s’est imposé sur le score de 3/4 étant donné qu’un des jurés ne s’est pas prononcé suite à un problème de connexion.
Pour la demi-finale, Oirdine Mohamed alias Sangoku allait écarter le représentant mauricien, B-Boy David, sur un “oui” de quatre jurés sur cinq. “Je suis très heureux d’avoir pu aller jusqu’en finale même si j’ai perdu. J’espère n’avoir pas déçu les Comores et ceux qui me soutiennent depuis mes premiers pas dans la danse. Ça n’a pas été facile de porter le poids de tout un pays. Je vais continuer à travailler plus et j’espère que la prochaine fois sera la bonne”, a promis le danseur comorien.
Oirdine Mohamed compte parmi les meilleurs danseurs de son pays. Il a été à la fois membre de jury, deux fois champion du Battle Ye Mze Ndo et finaliste à la dernière édition. Elu meilleur B-Boy comorien en 2018 lors du Hip-hop Awards, Sangoku a pris son envol et porte haut l’étendard de la danse comorienne au-delà des frontière de son pays. En 2016, il a remporté le prix spécial, “Passe-portes” à l’Ile Maurice avec la compagnie Uni’son avant de représenter les Comores à plusieurs reprises, notamment, en France, aux festivals Chainon Manquant en 2019 et Suresnes Cités en 2020.
Appel à plusde considération
“Ça fait plaisir de voir la danse comorienne parvenir à se défendre au niveau régional voir même à l’échelle internationale. Depuis 2014 qu’on a recruté Sangoku à la compagnie Tché-za, il n’a cessé d’évoluer et de faire notre fierté. Désormais, il faut que la danse soit considérée comme les autres disciplines à l’instar du football car nous aussi partout où nous allons ce sont les Comores que nous essayons de tous cœur de défendre avec fierté”, souhaite le chorégraphe comorien, Salim Mze Hamadi alias Seush.
Mahdawi Ben Ali
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