Pour lever des fonds destinés à financer la fin des travaux de sa galerie, Zain’Art, le plasticien Zainou El Abidine Ali alias Picasso a procédé au vernissage d’une expo-vente depuis vendredi dernier à Comor’Lab. Le “Confin’Art Comores” est ouvert gratuitement au public jusqu’au 30 septembre. Seront proposés des objets de techniques diverses dont la peinture, la sculpture en plâtre et papier et le chantournage.
“L’idée Confin’Art Comores est née pendant cette période de pandémie. Durant le confinement, je confectionnais des masques que je distribuais un peu partout. Dans la foulée j’ai eu l’idée de mettre sur pied cette exposition sur l’art texture notamment “, a expliqué le peintre originaire de Bweni dans le Bambawo.
Avec une vingtaine de tableaux, quatre sculptures et des accessoires de bureau, le sculpteur a su scotcher le public devant ses créations. A travers ces œuvres, on peut entrevoir une main révoltée.
“Cœur endormi, “Planète taire”, “Il était une fois”, “Femme de la lune”, entre autres, tous ses chefs-d’œuvre parmi lesquels des portraits d’activistes révolutionnaires tels que le dirigeant politique comorien, Ali wa Swalihi Mtsachiwa, le révolutionnaire argentin, dirigeant politique cubain et guérillero dans divers pays d’Amérique latine et d’Afrique, Ernesto “Che” Guevara, ou encore le penseur, homme politique et dirigeant nationaliste indien, Mahatma Gandhi, trahissent une âme vouée au changement. Parmi les objets proposés au public figure, également, “Nomade”, la sculpture avec laquelle, l’artiste a remporté le premier prix du Festival d’Art contemporain organisé aux Comores en 2018. Par aillers, Zain’Art a remporté le troisième prix du Global Startup weekend Women Moroni, l’année dernière.
Confin’Art Comores c’est des œuvres datant de 2016, mais surtout de nouvelles créations sous de nouvelles techniques notamment l’Art texture et la sculpture sur plâtres. Au cours de ses exportions à l’étranger, notamment lors de la deuxième édition du Forum mondial de la jeunesse à Charm El-cheikh en Egypte, l’artiste aurait découvert et, désormais s’est familiarisé avec diverses techniques qu’il aimerait “faire profiter” aux autres”. “Mais sans atelier, c’est impossible”.
Il estime qu’avec Zain’Art, il va pouvoir “apporter plus au développement des arts” dans son pays.
Mahdawi Ben Ali
