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Zipindi za Maandzishi I De la littérature comorienne en musique

Zipindi za Maandzishi I De la littérature comorienne en musique

Culture | -   Mahdawi Ben Ali

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Accompagnés de deux musiciens, six interprètes et deux écrivains ont clamé des textes d’auteurs comoriens

 

L’association Ilatso a proposé une lecture en musique samedi 24 février au New Select à Moroni. Accompagnés à la guitare par Ben et à la cajon par Rasta, six interprètes ont clamé des textes des feu Aboubacar Saïd Salam et Salim Hatubou ainsi que de Saindoune Ben Ali, Soeuf Elbadawi, Touhfate Mouhtare, Mohamed Toihiri, feu, Nassur Athoumane, Nassuf Djaïlani, Abdou Salim Baco, Anssoufoudine Mohamed et Alain-Kamal Martial.


Il était question de réunir plusieurs auteurs dans une seule lecture pour donner sens à cette littérature comorienne que les Comoriens sont trop peu à lire.
«Une très belle idée d’avoir réuni plusieurs auteurs dans une seule création de différentes formes d’écriture. Beaucoup au sein du public avaient cru qu’il s’agissait du même texte.

C’était intéressant pour un public qui n’est pas habitué à ces genres de création. Si on arrive à intéresser le public, il pourrait être tenté de chercher à connaitre et à lire les livres dans lesquels ont été tirés les textes que nous avons présentés. Nos compatriotes ne lisant que trop peu, nous avons donc fait en sorte qu’ils entendent cette littérature comorienne», a expliqué l’auteur, Bachirou Mahamoud.


Bien que la création n’ait pas totalement pris forme, l’idée reste louable. Puisque les gens ne lisent pas, il faut lire pour eux. Après avoir entendu, ils pourraient être tentés de chercher à lire les textes déclamés.Les auteurs Mab Elhad et Youssouf Moussa ont lu des textes tirés de leurs ouvrages Kaulu la mwando et Sabena sur lesquels ils ont échangé avec des élèves dans la matinée du samedi 24 février au New Select.

Une idée juste intéressante

«L’idée de cette lecture en musique sur la littérature comorienne est juste intéressante. Nous-mêmes qui avons eu à interpréter les textes ne connaissons pas certains de leurs auteurs.

Cela a été enrichissant pour nous et, j’espère bien, pour le public, car nous avons tous le même problème : le Comorien n’aime pas la lecture» s’inquiète Ansoir Ahmed Abdou qui s’est dit «pas totalement satisfait» du travail présenté : «cela m’intéresserait de continuer à approfondir la création pour le rendre encore meilleure», devait-il conclure.

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