«Et si on offrait la parole à Ammar?» du collectif de comédiens et humoristes, Comores comedy club a été présenté devant un public très réceptifs et réactifs, jeudi 19 juin à l’A-fm. L’occasion d’une levée de fonds pour soutenir l’enfant, Ammar Abou Yazid, à retrouver la parole.
La soirée a été, également, marquée par la prestation de danse de Salim Hamadi Moissi, alias Seush. Ammar Abou Yazid, 8 ans aujourd’hui, avait pu murmurer quelques mots étant tout petit. Puis, un silence assourdissant s’est imposé : «Après avoir été malade à la gorge, il n’a plus jamais reparlé. Il a été suivi par différents spécialistes du pays, mais les diagnostics étaient différents d’un médecin à l’autre», confie son père.

Par la suite, un médecin, «après avoir réussi à faire ouvrir la bouche de l’enfant pendant une quinzaine de minutes, nous a dit qu’Ammar était atteint d’une forme mineure du spectre de l’autisme, nous a conseillé des attitudes à tenir à la maison, avant de nous recommander, fortement, qu’entre 6 et 7 ans, l’enfant devait bénéficier de soins adaptés à l’étranger». C’est-là que la famille a pensé à «collaborer» avec Comores comedy club. Le père du petit Ammar, a exprimé sa «reconnaissance» à la troupe pour avoir bien voulu organiser le spectacle de levée de fonds ainsi qu’à toutes les personnes qui ont pris part au spectacle «car chaque don fait, est un pas pour lui offrir la voix qu’il n’a jamais entendue».

Il se dit intimement persuadé que si son enfant bénéficie des soins appropriés, il «pourra très bien évoluer si j’en juge par les progrès remarquables déjà enregistrés» depuis qu’il est inscrit au Centre social, Anfia Ibrahim. Du côté du Comores comedy club, le Doyen Anasse informe, qu’outre le spectacle, la troupe va ouvrir une cagnotte en ligne, toujours en appui aux soins de l’enfant. Ce n’est, d’ailleurs, pas la première fois qu’elle organise ce genre de soirée caritative.
Il faut savoir, enfin, que la famille d’Ammar se dit «ouverte à tout genre de soutien en faveur de l’enfant».