Après Ngazidja, Mtsamdu ya Ndzuani vibre aux rythmes de la culture et de la créativité, dans le cadre du «Festival des arts de la rue aux Comores», les 22 et 23 septembre. Initié par l’Alliance française de Mtsamdu (Afm), il a rassemblé spectacles, ateliers et une table ronde sur des disciplines artistiques de rue, en partenariat avec les deux compagnies malgaches, Traceurs Gasy et Aléa Circus. Au programme, des activités au gymnase de Misiri, au palais Citadelle et à l’Alliance française. Dès l’ouverture, le public a été invité à l’institution française pour prendre part à une table ronde intitulée «Les Arts de la rue aux Comores», hier, lundi, et qui marquait le lancement officiel du festival, en présence des artistes, du public et des partenaires. Les activités se sont, par la suite, poursuivies aux différents sites emblématiques de la ville que sont la Citadelle pour le parkour et le gymnase de Misiri pour le cirque. Les deux spectacles majeurs, mêlant acrobaties et performances physiques, pour animer la soirée d’hier lundi et de ce mardi.
Ce rendez-vous est porté par les compagnies malgaches, Aléa Circus spécialisée dans le cirque, et Traceurs Gasy au parkour), avec le soutien de la mairie de la capitale insulaire. Les six artistes invités ont partagé leur expérience lors de la table ronde. A cette occasion, ils ont échangé, non seulement, sur leurs parcours et leurs techniques, mais aussi sur leur préparation quotidienne et l’importance de cette discipline, jusque-là inconnue aux Comores. Le directeur de l’Alliance française, Pierre-Olivier Belon, s’est «réjoui» de cette initiative : «C’est avec plaisir que nous recevons ce festival qui a débuté la semaine dernière et ses artistes. Ce rendez-vous témoigne et promeut un engagement durable pour la culture. Nous espérons une deuxième édition dès l’année prochaine», devait souhaiter le responsable.
Pour sa part, le président de Traceurs Gasy, Faliniaina Antonio, a salué l’organisation et l’«engouement» du public comorien. «Les événements de ce genre font avancer la culture. Il faut savoir que le parkour est un sport mais aussi un art, encore peu connu. L’Afrique regorge de talents et nous voulons vulgariser ces disciplines. Aux Comores, pour une première édition, c’est à féliciter», a-t-il soutenu. Selon toujours le président de Traceurs Gasy, les disciplines présentées par sa compagnie seraient «très visuelles». «A la Citadelle, le palais a été exploré et valorisé à travers le parkour, des vidéos vont être diffusées, illustrant les villes que nous avons parcourues et notre passage permet également de mettre en valeur le patrimoine à travers notre art», devait-il conclure.