Le rappeur comorien Housni Mkouboi alias Rohff était l’invité de Couleurs tropicales de Claudy Siar sur radio France internationale, mardi dernier. Une occasion pour lui de faire la promotion de son prochain album qui sort demain. A une question d’un auditeur, le rappeur confirme une tournée intitulée «Classic Tour» qui se tiendra après la sortie de «Grand Monsieur». Il laisse, également, planer le doute sur un concert au Zénith ou à Accor Arena (ancien Olympia) à Paris. Une annonce qui fait rêver ses nombreux fans surtout quand on sait qu’il faut remonter à vraiment loin pour voir Rohff sur scène.
«Choisir un morceau dans Grand Monsieur c’est comme choisir un de mes enfants. Cependant, le morceau, Chacun son heure où le guitariste Izo Diop a cartonné, il est très touchant. Dans cet album, j’ai tout donné sur chaque morceau. Dans mes chansons, j’essaie de transmettre ma force, mes énergies et même, parfois, mes états d’âme. Mais à la fin, il y’a toujours une bonne morale», a précisé l’auteur de l’album La vie avant la mort.
En attendant la sortie tant attendue, le rappeur balance un nouvel extrait d’ores et déjà visité par des milliers de mélomanes. Après Legend feat Jul, Enemy, le «Padré du rap Game» a lâché sur les réseaux sociaux, un couplet d’une cinquantaine de minutes d’un banger qui sera parmi les vingt-six titres de ce «Grand Monsieur». Une manière d’enflammer encore plus les fans et tenir en haleine la planète rap. Il révèle également que, comme dans ses précédents albums, il y aura un morceau sans refrain intitulé Valeur inversée.
Hormis l’annonce de «Classic Tour», Rohff en a fait pleines d’autres sur Couleurs tropicales. L’ouverture d’un studio aux Comores, un clip avec son confrère comorien, Goulam, dans le morceau Comoreine qui figure dans Grand Monsieur, un concert à Madagascar où il est né, faire carrière dans le cinéma après son passage dans la Saison 2 de la série Validé, et plein d’autres projets aux Comores qui nécessitent son retour sur la terre de ses ancêtres, «pour faire le point et planifier de belles choses», devait-il préciser.
«La plus grosse partie de ma carrière est derrière donc je peux en fin me poser dans quelques années ou dans quelques mois et envisager d’ouvrir un studio aux Comores. J’ai envie de le faire, je n’ai qu’une parole et je vais la tenir. Pour cela, il faut que je passe un bon six mois là-bas. Ça fait un bon moment que je n’y suis pas allé et ça me manque déjà», a-t-il conclu.
Mahdawi Ben Ali