Ce lundi 10 janvier est sorti le clip, La Patrie, réunissant de nombreux ambassadeurs de la culture comorienne tels que Rohff, Soprano, Alonzo, Cheik mc, Sultan, Goulam, Says’z, Vincenzo, Elams, Samra et Fahar. Le morceau officiel est sorti en juillet dernier, mais le label As records, à l’origine du projet, a décidé de sortir le clip un jour historique «pour célébrer la participation de notre équipe nationale à la Can 2022», a annoncé le rappeur, Vincenzo, sur ses réseaux sociaux.
Dans le clip apparaissent des internationaux comoriens tels que Ali Ahamada et Nadjim Abdou. La Patrie, sonne comme un retour aux sources, les paroles reflètent un profond attachement aux Comores de la part des interprètes : «On se bat pour la patrie dans les quatre coins du monde», pour Fahar, «loin de toi, j’ai eu mal» pour Says’z, notamment. Au-delà des lyrics, la conception du morceau en elle-même est un véritable retour aux sources. En effet, l’instrumental du morceau est un sample du célèbre morceau du chanteur, Papa Lamour, décédé en septembre dernier, Ndjema zawana tsizo. Le rappeur, Cheikh mc, avait d’ailleurs tenu, au nom de tous les participants, à rendre hommage à l’artiste : «comme pour te dire au revoir, nous avons emprunté ta légendaire mélodie pour chanter La Patrie et aujourd’hui, j’apprends que tu nous as quitté. Pars en paix», avait-t-il déclaré.La Patrie, plus qu’un clip
Tourné en France et aux Comores, l’oeuvre est une véritable ode à la culture comorienne. Tout au long du clip, la réalisation a mis en avant les valeurs des traditions du pays, allant des couleurs de son drapeau aux habits des ancêtres.En effet, la couleur verte trône le long du clip, les hommes sont, en grande partie, vêtues de nkandu et kofia, et les femmes en subaia. Des choix qui répondent parfaitement au message qu’a voulu faire passer As records qui est celui de «montrer le talent Made in Comores». L’aspect culturel que revêt le clip se manifeste, aussi, par des activités ancrées dans la culture comorienne comme le mraha.Au total, La Patrie est un morceau au rythme entrainant qui raisonne, surtout, sur tous les sites où les supporters des Coelacanthes assistent aux matchs de leur équipe.
Housni Hassani, Stagiaire