logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

«Laini». Le premier Extended play (Ep) de Ibou Black

«Laini». Le premier Extended play (Ep) de Ibou Black

Culture | -

image article une
Après une année de travail, le chanteur va sortir son premier Ep, Laini, vendredi. Dans ses sept titres faits parfois de featuring notamment avec le Tanzanien Almandrah ou encore le comorien Zoub’s Mars, on retrouve un Ibou Black en touches plus étrangères que comoriennes.

 

Le finaliste à la précédente édition de Nyora, Ibou Black, va sortir son premier Extended play (Ep) vendredi, sur toutes les plateformes de steaming. Sept titres à la musicalité tanzanienne et au décore Afro beat, Kizomba et Zouk. Plusieurs collaborations ont orné ce projet avec, notamment, celle de la finaliste à Nyora, Samira, le tanzanien, Emmy Wimbo. Mais ce sont, surtout, Zoub’s Mars dans Naturally et Almandrah dans Hatwari qui ont le plus pesé en matière de flow et style. Laini a été réalisé entre la tanzanienne Mb production et le comorien, Watwania production.


«J’ai rencontré plusieurs difficultés dans la réalisation de ce projet. J’avais un temps très limité en Tanzanie pour enregistrer. Le travail a été fait par plusieurs personnalités, à distance, avec un producteur tanzanien et un studio uniquement anglophone. Les mobiliser a été un grand challenge», a souligné Ibou Black.Tous les titres, ou presque, du projet dévoile un Ibou Black «étranger», dans la musique comme pour la manière de chanter. Selon un membre de son équipe, Akram Hassane, seul le titre Binti Laini dégage «des couleurs comoriennes» : «Avec Nyora, le public avait eu à découvrir un Ibou Black bien à l’aise dans le twarabu comorien.

Ce projet laisse entrevoir d’autres qualités chez l’artiste. Il peut être à l’aise dans n’importe quel style surtout ceux de chez nos amis tanzaniens», précise-t-il.
A ce propos, Ibou Black déclare avoir voulu sortir de la «zone de confort typiquement comorienne» pour se vendre ailleurs. La question est de savoir si on a besoin de renier sa culture pour bien se vendre.


«Dans mon premier post après Nyora, j’ai promis que je vendrai la musique comorienne à l’internationale. Le choix des rythmes Bongo flavor, Nigérien, Rap et Zouk dans des chansons en comorien est, pour moi, une façon d’exporter ma musique vers le marché africain et de faire en sorte que d’autres africains écoutent notre musique. Les jeunes artistes doivent aller au-delà de nos frontières», insiste Ibou Black.

Mahdawi Ben Ali

Commentaires