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«Lecture dansée» dans les Clacs I La compagnie Tshe-za adhère au nouveau concept

«Lecture dansée» dans les Clacs I La compagnie Tshe-za adhère au nouveau concept

Culture | -

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La compagnie Tshe-za a organisé pendant six jours un atelier de danse au Clac de Wani ya Ndzuani autour de l’ouvrage de Mohamed Loutfy, “Mémoire d’un coelacanthe”. Ce projet qui entremêle lecture et danse est initié par l’Organisation internationale de la francophonie.

 

La direction générale de la Culture en partenariat avec l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) a lancé le projet “Clac en scène”. Un concept défendu par la compagnie Tshe-za qui, toutefois, a préféré changer l’appellation en “Lecture dansée” afin, soutient-elle, de mieux “l’adapter aux réalités comoriennes”. L’idée a été expérimentée, en premier lieu, au Clac de Wani, du 10 au 16 juin dernier. Après six jours d’atelier de danse au tour de l’ouvrage de Mohamed Loutfy, “Mémoire d’un coelacanthe”, les nouveaux protégés du chorégraphe, Salim Mze Hamadi, ont restitué un spectacle de qualité, de l’avis général.


“Depuis la mise en place du réseau comorien de lecture publique en 1995, l’Oif a toujours accompagné le ministère de la Culture dans le fonctionnement du programme national, Clac. Nous ne pouvons que le remercier pour avoir choisi les Comores pour l’expérimentation de ce nouveau concept” a déclaré la directrice générale de la Culture, Wahida Hassani qui, dans la foulée, a rendu un “vibrant hommage” et souhaité “plein de succès” à Seush qui, à travers la danse, “ne cesse d’élever nôtre pays et sa Culture vers les sommets”.


Pour expérimenter le projet Clac en scène, les Comores ont été choisies parmi les plus de vingt pays francophones qui font partie du réseau international de lecture public.
Après le Clac de Wani, la compagnie Tshe-za va poursuivre au niveau des Clac d’Ikoni et de Mitsudje à Ngazidja, au tour d’œuvres d’écrivains comoriens, notamment feu Salim Hatubou.


“J’ai été agréablement surpris de l’intensité et le dévouement des élèves durant ces sept jours. La ville de Wani nous a chaleureusement accueillis et tout le monde a été intéressé. Le Clac de la ville nous a mis à notre disposition toutes les conditions nécessaires pour réaliser un travail de qualité”, a apprécié le chorégraphe, Salim Mze Hamadi avant de “remercier le ministère de la Culture et l’Oif qui m’ont accordé cette confiance”.

Mahdawi Ben Ali

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