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«Partages et enregistrement des bonnes pratiques»

«Partages et enregistrement des bonnes pratiques»

Culture | -   Adabi Soilihi Natidja

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L’accent a été mis sur l’importance de mettre en œuvre des actions concrètes et d’allouer des fonds aux arts, à la culture et au patrimoine afin de promouvoir le développement durable

 

L’autre table ronde de ce Day 2 a consisté en une réflexion autour de la thématique dite «Partages et enregistrements des bonnes pratiques». Pendant plus d’une heure, les panelistes ont mis en avant l’urgence qu’il y a à élaborer et mettre en œuvre des stratégies et des actions pouvant faire des Arts et de la Culture, des leviers du développement économique du continent.Pour ce faire et de l’avis de la représentante de Culture and developement east Africa (Cdea), Ayeta Wangusa, il faut établir un programme qui «connecte» le continent et mobilise les jeunes afin de les éduquer à travers une plate-forme numérique : «Nous avons développé un programme pertinent pour connecter nos jeunes. On soutient le forum parlementaire ougandais pour plaider pour la mise en œuvre d’une politique régionale ainsi que la mise en place des incubateurs économiques qui soutiennent les artistes depuis 2017. On a intégré un apprentissage pour ce processus en ligne pour les créateurs de mode».


Pour sa part, la présentation d’Elfia Elsse du Conseil des Arts de la République démocratique du Congo, met en avant les avantages qu’il y a à mener des recherches sur l’état des arts et de la culture dans le système éducatif sur le plan régionale et national.«Ce projet Art et culture dans le système éducatif en Rdc a favorisé l’extension de l’accès de l’éducation, la construction d’une plate-forme physique et virtuelle solide pour plaider en faveur du changement social, la participation aux événements nationaux, régionaux et mondiaux en matière d’éducation culturelle et artistique. Il a permis, également, une prise de conscience de l’importance de l’éducation culturelle et artistique par la production de connaissance et facilité le rayonnement des deux initiatives ainsi que l’opérationnalisation de la plate-forme».Dans la foulée, les difficultés que rencontre le monde africain des Arts et de la Culture ont été soulevées. Florence Majachani du Zimbabwe ne voit pas d’un bon œil le fait que dans certains musés, les Africains doivent payer pour visiter «leur propre héritage».


De son côté, Teshome Wondimu de Selam a soutenu que l’accès à la Culture est un droit en soi, amène des opportunités à travers le continent et promeut la culture depuis une vingtaine d’années à partir d’une petite initiative : «Notre objectif est d’autonomiser la culture africaine et notre politique s’aligne avec le Plan d’action de l’Ua pour que 1% du Pib soit destiné à la Culture et aux arts d’ici 2030», soutient-il.D’autres propositions ont été émises, notamment, lancer des activités de plaidoyer, développer le savoir envers la culture et les arts pour aller au bout de la cause ainsi qu’instaurer un programme de formation informelle où les artistes peuvent avoir accès. «Il faut mettre en place différents centres qui peuvent être gérés par le secteur privé pour détecter des talents et les aider à renforcer leurs capacités», ont soutenu, enfin, des intervenants.

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