L’Alliance française de Moroni (Afm) a organisé un concours de chant, mercredi 6 mars. En tout, vingt-cinq candidats y ont pris part dans la salle des spectacles de l’institution. Entre celles et ceux qui ont chanté faux, celles et ceux qui ont les voix pas évidentes et celles et ceux qui ont la mélodie dans le sang, chacun a donné le meilleur de lui-même pour se distinguer et gagner les faveurs du jury et d’un public plutôt déchainé.
Ce concours sur la «chanson française et francophone» a été ouvert à tous dans des catégories dites «amateur», «semi-professionnelle» et «débutant». Bien que ce fussent, pour l’essentiel, de jeunes enfants qui ont encore du chemin à faire dans la chanson, beaucoup d’émotions avaient envahi la scène, mais aussi une audace certaine.
Pas toujours évident pour le jury...
De l’audace, il en a fallu à ces «enfants» pour affronter un public qui, parfois, ne c’était pas privé de dire ce qu’il pense à celles et ceux dont le talent lui semblait en dessous de la moyenne. Quelques candidats se sont démarqués avec des voix magnifiques qui gagneraient, toutefois, à être travaillées.
Dans l’espoir de mettre tout le monde d’accord, certains candidats avaient choisi des titres bien connus du public. Toutefois, il était, parfois, difficile de «gouter» et de se faire une idée de la voix des prétendants dans la mesure où le public a, un peu trop souvent, chanté à leur place. Dans ces conditions, on peut se dire qu’il ne sera pas toujours facile pour le jury de faire un choix. «Ils n’arrivaient pas à suivre le tempo et la mélodie. Je pense qu’il faut qu’ils travaillent plus. Il y a peu de candidats qui affichent un bon niveau. Toutefois, ils sont jeunes, ils vont s’améliorer avec le temps. Le niveau était beaucoup plus amateur d’une manière générale», a jugé le juré et talent du concours en 2023, Imou. Comme pour le concours de stund up et d’éloquence, le vainqueur va être connu le 9 mars lors de la cérémonie de clôture de la «Semaine de la langue française et de la francophonie» toujours à l’Afm.
«Avoir de la confiance en soi et ne pas écouter «certains»
«Etant des amateurs, je trouve que les candidats n’ont pas un niveau aussi bas que ça. Ils ont donné le maximum et beaucoup sont parvenus à vaincre la peur. Toutefois, ils n’ont pas un bon niveau sur la scène. Il manque aussi de la prestance et de justesse chez les amateurs. Je pense qu’ils n’ont pas pris, suffisamment, le temps de travailler», a cru pouvoir résumer la jurée, Narice, qui recommande «à celles et ceux qui veulent aller plus loin d’avoir de la confiance en soi et, surtout, de ne pas écouter ceux qui veulent les rabaisser car il en aura toujours».Rendez-vous donc le 9 mars.