Du 11 au 13 juin dernier a eu lieu aux Comores la 19ème réunion des gouverneurs de l’Association des banques centrales africaines (Abca). Une réunion qui a été présidée par le gouverneur de la Banque centrale des Comores, Younoussa Imani. Onze pays de l’Afrique de l’Est ont participé à cette grande rencontre régionale. Il s’agit du gouverneur de Burundi, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Maurice, Rwanda, Seychelles, Somalie, Tanzanie et Uganda et Comores.
A la fin de la réunion qui a eu lieu au siège de la Banque centrale des Comores (Bcc), le gouverneur de ladite banque a organisé un point de presse pour exposer l’objectif de leur rencontre. « La réunion d’aujourd’hui concerne le groupe de l’Afrique de l’Est dont les Comores font partie. C’est la Banque centrale des Comores qui assure la présidence cette année. C’est la 19ème réunion des gouverneurs de l’Abca. Nous avons 11 pays de l’Afrique de l’Est qui avons assisté à cette réunion », a fait savoir le numéro un de la Bcc avant de préciser qu’« aujourd’hui c’est la réunion des gouverneurs. Mais hier et avant-hier c’étaient les réunions techniques des directeurs de la banque centrale qui avaient pondu les documents techniques que nous avons passé en revue aujourd’hui lors de notre réunion des gouverneurs. Nous avons adopté l’ensemble des points avec certains amendements ». Younoussa Imani a également montré que ce document sera présenté à Kigali le 1er août prochain lors de la grande réunion des gouverneurs des banques centrales africaines.
Le gouverneur de la banque centrale des Comores a, par ailleurs, présenté les points qui ont été discuté. « Les points abordés concernent le suivi des recommandations des précédentes réunions […] Notamment les critères de convergences. Comme vous savez, l’objectif final de l’association des banques centrales africaines, c’est la monnaie unique et l’instauration de la Banque centrale africaine », a annoncé Younoussa Imane.
Le patron de la Bcc a annoncé certaines recommandations retenues lors de la 19ème. « Les recommandations que nous avons faites sont des recommandations d’amélioration de nos critères. Parmi les quatre critères, Il y a l’inflation, les déficits budgétaires, les arriérés de la banque centrale et les avoirs monétaires. Aucun pays africain n’a pu respecter le critère de la recette fiscale sur le Pib. Au niveau de l’Afrique, les banques centrales se sont convenues que les recettes fiscales de Pib doivent être supérieures à 20% », a-t-il conclu.
Chamsoudine Saïd Mhadji
