A Yokohama, où il a pris part à la 7ème édition de la Ticad, le président de la République a tiré le maximum de cette grande messe annuelle, réunissant les autorités japonaises et africaines, pour sensibiliser surtout sur la conférence des bailleurs de fonds de Paris prévue en novembre prochain.
Dans les coulisses, le chef de l’Etat a multiplié les rencontres et les tête-à-tête avec les autres chefs d’Etat et de gouvernements mais aussi avec les responsables des agences de coopération internationale, notamment l’agence japonaise de coopération internationale (Jica), présente aux Comores dans plusieurs domaines depuis 1997.
Avec le professeur Shinichi Kitaoka, président de la Jica, outre l’invitation pour la conférence de Paris, le président Azali Assoumani a sollicité l’appui de l’agence pour «aider le gouvernement comorien dans sa politique visant à encourager les jeunes qui veulent s’investir dans l’agriculture et la pêche, l’accroissement de la production et la transformation des produits agricoles et halieutiques».
Il faut préciser que cette agence a non seulement financé la construction de la Maison de l’Emploi à Moroni, mais également elle œuvre dans le domaine de la santé notamment la prévention contre les maladies infectieuses et la malnutrition, entre autres.
La Jica apporte en outre son appui dans la pêche en apportant un appui constant à l’école nationale de pêche, l’agence soutient l’agriculture avec le financement d’un laboratoire agricole, comme elle contribue dans le domaine de l’éducation et la formation professionnelle.
Autre rencontre avec le chef de l’Etat, c’est celle avec le premier ministre japonais, Shinzo Abe. Les deux autorités ont échangé sur la coopération bilatérale et les voies et moyens de renforcer les liens d’amitié et d’assistance technique. «Le premier ministre japonais a exprimé son souhait d’accompagner l’Union des Comores sur la sécurité et les équipements maritimes, la sécurité alimentaire et le développement de l’agriculture, de la pêche et des capacités permettant de faire face aux catastrophes naturelles», a en croire Beit-Salam.
L’autre temps fort du séjour du chef de l’Etat au Japon, ces sont les tête-à-tête et les rencontres avec ses homologues africains, notamment avec le président João Lourenço, président de la République d’Angola, avec qui il était question de la conférence de Paris, mais également des échanges entre les deux pays. Parmi les chefs d’Etat rencontrés, on peut citer le président guinéen, Alpha Condé, ou le président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat.

M.Mbaé