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Banque et micro-finance La Bdc ouvre une agence à Moroni-Volovolo

Banque et micro-finance La Bdc ouvre une agence à Moroni-Volovolo

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Dix ans après et suite à un désaccord de l’Etat comorien et de Finafrica sur le développement de l’institution, les Comores deviennent l’actionnaire majoritaire. Depuis la banque a enclenché une politique de rapprochement avec la population en ouvrant tour à tour une agence à Domoni, Mitsamihuli, Sawaprix (Moroni) et donc Volovolo.

 

La Banque de développement des Comores (Bdc) a procédé hier à l’ouverture officielle de son agence située à Moroni-Volovolo, au nord de la capitale. Pour la circonstance, la banque a organisé une conférence de presse où les conférenciers sont revenus sur le parcours de leur institution depuis son ouverture en 1981.
Entre progrès et mésaventures, la Bdc aura tout connu jusqu’à la nomination, en 2020, d’un administrateur provisoire en la personne de Hassani Azali. Ce dernier, principal intervenant de cette rencontre avec la presse, n’a pas manqué de faire l’éloge d’Idrisse Salim Maecha, nommé directeur de cette nouvelle agence après trois ans passées à la tête de la Bdc-Mitsamiouli. Selon Hassani Azali, l’intéressé est l’initiateur, en tant que patron de la Bdc-Mitsamihuli du financement de la route de Funga ya Mitsamihuli longue de 2,14 kilomètres. Un financement qui s’inscrit dans la politique de la Bdc.

Domoni, Mitsamihuli, Sawaprix (Moroni) et donc Volovolo

Pour autant, le nouveau directeur de la Bdc-Volovolo est attendu au tournant et est invité à «faire progresser» l’institution. Ce dernier rappellera par ailleurs que c’est en 2009 que les réformes ont commencé et que la Bdc est devenue une banque commerciale. Dix ans plus tard et suite à un désaccord de l’Etat comorien et de Finafrica sur le développement de l’institution, les Comores deviennent l’actionnaire majoritaire. Depuis la banque a enclenché une politique de rapprochement avec la population en ouvrant tour à tour une agence à Domoni, Mitsamihuli, Sawaprix (Moroni) et donc Volovolo.


L’avènement de Holo s’inscrit d’ailleurs dans cette logique. Pour Idrisse Salim Maecha, l’ouverture de cette agence dans le centre névralgique de la capitale a pour but de faciliter les commerçants les différentes opérations notamment le conseil clientèle, l’ouverture de compte (épargne, compte courant et compte bloqué) des commercantsainsi que les opérations bancaires telles que le dépôt et le retrait, les crédits dont celui à la consommation dit «Regua rilive», mais également les virements nationaux et internationaux et les transferts via Holo et moneyGram.

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