La Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat (Ccia) de Ndzuani vient de rendre public son rapport d’activités de l’année 2018. Dans son propos introductif, le président de l’institution, Soyad Mohamed, se félicite d’avoir réalisé les «60% des activités programmées au cours de l’exercice 2018». Ces activités, précise-t-il, ont été réparties en trois axes, à savoir la «gouvernance», le «fonctionnement» ainsi que les «perspectives».

L’actuelle équipe qui dirige la Chambre de Ndzuani a été élue en septembre 2016, et que depuis elle a toujours affirmé vouloir «rompre avec le mode de fonctionnement» hérité des précédents dirigeants. C’est ainsi que l’équipe de Soyad   se prévaut d’avoir, sur le plan de la «gouvernance», «stabilisé» l’effectif des employés à 38 agents, alors qu’ils étaient de 34 en 2016.  Et pour l’assainissement de ses finances, elle a recruté un «commissaire aux comptes pour statuer et valider les comptes des deux dernières années». D’autres actions censées améliorer la gestion interne de la Chambre, l’installation d’une «pointeuse digitale» afin de «mieux gérer le temps de travail et la présence des employés». Ce qui, selon le rapport, aurait sensiblement réduit l’absentéisme.

En dehors de ces actions d’amélioration de l’administration, les hommes de Soyad et de Farid Halibou (directeur exécutif), énumèrent toute une série de réalisations initiées l’année dernière, et qui se poursuivent cette année. Les plus importantes demeurent sans doute la construction, au sein même du siège, d’une galerie artisanale censée «accompagner les artisans, à avoir, un espace commercial et de promotion de leurs produits artisanaux», et qui sera ouverte au mois de mars prochain. Il y a ensuite la création en cours de la «Compagnie maritime de l’archipel des Comores (Cmac)», après un appel à souscription d’actions lancé il y a tout juste un an. Pour constituer cette société, 40 millions de francs sont nécessaires, et ceux-ci sont répartis en 80 actions. Selon la Chambre, jusqu’à présent 51 actions ont trouvé preneurs.

 
Il est, en effet, à noter, comme dit précédemment, que plusieurs des actions engagées en 2018 sont prévues de se finaliser au plus tard à la fin de ce premier trimestre 2019. C’est le cas pour la mise en place d’une «chaine de valeurs du secteur avicole de Ndzuani», un programme labélisé «poulet d’Anjouan». C’est de même le cas pour l’entrée en vigueur d’une convention, signée avec une institution mahoraise, pour la formation de plus d’une centaine de personnes dans les métiers du bâtiment et des travaux publics (maçonnerie, carrelage, organisation de chantier, électricité, etc.). Des formations sur l’anglais commercial, les techniques de négociation, la comptabilité de l’Ohada ainsi que les appels d’offres en ligne du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont déjà été dispensées par la Chambre en 2018.

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