logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Chambre de commerce franco-comorienne I Une convention promotrice signée jeudi à Moroni

Chambre de commerce franco-comorienne I Une convention promotrice signée jeudi à Moroni

Économie | -   Nassila Ben Ali

image article une
L’opérationnalisation de la chambre de commerce franco-comorienne (Ccfc) est désormais effective. La convention signée jeudi 20 janvier entre cette dernière et l’Uccia, en présence des opérateurs économiques et de l’ambassade de France aux Comores, aidera, selon le précurseur du projet, le député français Saïd Ahamada, à booster les travaux entre les deux institutions. Pour lui, la Ccfc aidera à promouvoir les échanges commerciaux bilatéraux et les investissements entre la France et les Comores. Il favorisera les relations entre les communautés d’affaires européennes, françaises et comoriennes.

 

L’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (Uccia) et la chambre de commerce franco-comorienne (Ccfc) ont signé une convention le jeudi 20 janvier, dans l’objectif de mettre en place un cadre de coopération et de partenariat entre les deux institutions. A l’occasion, le député français, Saïd Ahamada, précurseur de ce projet et président d’honneur de la Ccfc, a tenu à exprimer sa satisfaction après la mise en place de cette structure, et la signature de cette convention qui, selon lui, aidera à booster les travaux entre les deux institutions. «Ce n’est pas une structure anodine, elle permettra des échanges entre les opérateurs des deux pays, elle aidera les opérateurs comoriens en particulier à inonder le marché français», a expliqué le député français d’origine comorienne, soulignant l’importance de créer ce lien soutenu par l’ambassade de France à Moroni.

Confiance au sein de la diaspora

Devant les opérateurs économiques comoriens, Saïd Ahamada a montré que cet outil sera le leur. Il les félicitera ainsi pour leur bravoure et leur persévérance «d’affronter les obstacles». C’est ainsi qu’il déclinera quelques objectifs visant à pousser les opérateurs à se faire une idée sur les avantages de cet accord de partenariat. «La chambre de commerce franco-comorienne vise à promouvoir les échanges commerciaux bilatéraux et les investissements entre la France et les Comores. Il vise également à favoriser les relations entre les communautés d’affaires européennes, françaises et comoriennes mais aussi apporter son concours aux autorités comoriennes en vue de faciliter l’accès du marché comorien aux entrepreneurs, aux sociétés commerciales et aux industriels français ou issus de la diaspora comorienne de France», a-t-il fait savoir, ajoutant que cette dernière va assurer la défense des intérêts professionnels généraux et individuels de ses membres.

 


Pour sa part, le président de l’Uccia, Chamsoudine Ahmed, a, lui aussi, manifesté sa joie de signer cette convention à travers laquelle la communauté des affaires écrit un nouveau chapitre, notamment dans les relations avec la diaspora. «C’est donc pour moi un réel plaisir de contribuer à la concrétisation de ce projet tant attendu par tous, à savoir l’opérationnalisation de la chambre de commerce franco-comorienne», s’est-il félicité. Concernant la convention elle-même, Chamsoudine Ahmed a fait savoir que cela témoigne de la volonté de créer les conditions favorables pour identifier et mobiliser les experts du milieu des affaires. Pour lui, la mission est claire. Il s’agit, selon lui, de créer un climat de confiance au sein de la diaspora, en particulier la communauté des affaires, et de développer les outils d’accompagnement pour pouvoir créer un lien productif entre elle et son pays d’origine. «Le défi de ce partenariat est avant tout d’asseoir un dialogue porteur en mettant en place un cadre ouvert d’expression publique et de gouvernance transparente», a-t-il précisé.

Favoriser les relations

Présent lors de cette signature, l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, a souligné que cette convention est une étape importante, une étape clé dans le renforcement d’un écosystème favorable aux affaires. «Je pense que votre initiative va favoriser les synérgies entre investisseurs et entrepreneurs, les échanges d’informations.Il va donner à l’énergie des investisseurs français et la diaspora comorienne de France un canal reconnu, bien identifié», devait-il préciser, rassurant que la France continuera à œuvrer pour faciliter l’ancrage d’un même climat des affaires «propice à l’engagement des entreprises et des investisseurs français aux Comores». Représentant son collègue de l’Economie, le ministre de l’Education nationale, Djanfar Salim Allaoui, s’est réjoui de la signature de cette convention entre les deux chambres consulaires, laquelle s’inscrit, selon lui, parfaitement dans «le renforcement continu de la coopération bilatérale entre les Comores et la France».

 


Le ministre a indiqué que les deux parties se sont convenues sur plusieurs axes, à savoir la promotion des échanges commerciaux et les investissements, la favorisation des relations entre les communautés d’affaires européennes, françaises et comoriennes, ainsi que l’apport des autorités comoriennes dans la facilitation et l’implantation d’entreprises françaises mais également l’accès au marché comorien.«La convention prévoit d’assurer la défense des intérêts des entrepreneurs auprès des autorités compétentes ; de favoriser les relations entre les différentes associations professionnelles et les deux chambres consulaires, et enfin assurer la coopération étroites entre les services économiques de l’ambassade de France aux Comores, l’union des chambres de commerce françaises à l’étranger et l’Uccia», a-t-il mentionné.

Commentaires