Les auxiliaires ont été appelés à formuler leurs propositions et à exprimer leurs doléances afin de mieux aider la direction centrale à améliorer ces réformes. Pour le directeur des douanes, Kamaldine Souef, la mise en place de ces mécanismes n’a qu’un seul but, faciliter la population dans ses opérations douanières.
«Nous admettons que l’adoption de nouvelles réformes nécessite un peu plus de temps pour que tous les acteurs arrivent à se les approprier ; raison pour laquelle nous organisons ces réunions avec les auxiliaires des douanes pour passer au crible ce code et souligner les handicaps», a-t-il déclaré.
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Un état d’esprit salué par le coordonnateur des activités des commissionnaires, Madouhouli Mohamed, qui a promis de mettre tout en œuvre pour accompagner les initiatives de la direction générale afin d’atteindre les objectifs budgétaires fixés par le gouvernement. Pour lui, l’implication des transitaires et des agences est le meilleur moyen de vulgariser cette reforme.
«L’objectif de ces reformes est de faciliter la récupération des marchandises dans la mesure où lorsque ceux-ci restent pendant plusieurs jours à la douane, cela engendre des pénalités pour les propriétaires. Par conséquent, ce sont les consommateurs qui en paient le prix», a fait savoir le directeur des ressources humaines aux douanes, Atoissi Abdallah.
Impliquer davantage les auxiliaires des douanes
Les transitaires déplorent un certain nombre d’obstacles auxquels ils font régulièrement face et qui perturbent leurs opérations. D’aucuns plaident pour un allégement du processus de dédouanement des marchandises afin d’échapper aux pénalités liées aux retards.
Les services des caisses sont également remis en cause. «Aujourd’hui, nous avons du mal à récupérer nos containers en une seule journée à cause des retards accusés au niveau des caisses. Même situation au sein du service des attestations.
Ces retards sont à l’origine des plusieurs pénalités que nos clients rechignent à payer», a déploré Mohamed Ali Abdallah. D’autres ont demandé la mise en place du Numéro d’identification fiscale (Nif).
«Si on a des containers en provenance de Dubaï, on fait face à de nombreux problèmes car tout le monde a tendance à croire que toutes les marchandises qui s’y trouvent appartiennent à des commerçants ; ce qui n’est pas forcément le cas», a déclaré le président par intérim du syndicat des agences de transit, Ibrahim Hamdane.