Le ministre de l’Economie a convié la presse hier, lundi 4 avril, pour annoncer les mesures d’accompagnement de la population en cette période Ramadhwani. Mzé Abdou Mohamed Chanfiou a pris la décision de baisser les prix de certains produits de consommation courante denrées. Il s’agit du sucre, de la farine, du lait concentré, de l’huile végétale, de la sardine, de la tomate concentrée, des eaux minérales, de la viande et du poulet . “Nous savons tous que dans le monde entier les prix ont augmenté à cause de la crise sanitaire de la Covid-19, mais également de la guerre en Ukraine. Dans notre pays, nous avons la Covid, mais également Kenneth.

Le gouvernement, sous la vision du chef de l’Etat, Azali Assoumani, a mis en place le plan d’accompagnement des opérateurs économiques à travers des prêts bancaires avec des réductions des marges d’intérêts pour faciliter le quotidien de la population, notamment en cette période de mois de ramadhwani”, a rappelé le ministre de l’Economie.Mzé Abdou Mohamed Chanfiou a tenu à rassurer que ces prix sont fixés après des discussions avec les opérateurs économiques pour ne pas placer les commerçants dans des situations de pertes.

Des prix fixés par consensus

Toutefois, le ministre de l’Economie appelle les opérateurs concernés à agir avec un esprit citoyen, à respecter les mesures prises et à réduire leurs marges de bénéfices, comme l’ont fait les banques, pour alléger la situation. “Je recommande aux opérateurs qui veulent spéculer à faire marche-arrière. Il y a des grossistes qui ont l’habitude d’appliquer les prix des détaillants et qui font que ces derniers vendent plus chers que la normale. Je les informe que les forces de l’ordre seront déployées pour veiller au respect des mesures. Elle seront également dans les autres régions”, a-t-il fait savoir.

Revenant sur le suivi de ces mesures par les commerçant qui ont l’habitude de dire “va acheter avec ces prix au ministère ou à la radio qui annoncé cela”, le ministre de l’Economie a indiqué que ces prix ne sont pas fixés à la hâte, mais après discussions avec les opérateurs. “Avant de fixer ces prix, nous avons rencontré les opérateurs et discuté avec eux sur la possibilité de baisser les prix. Ils n’ont pas refusé cela, par contre, ils nous accompagnent. Sauf qu’il faut toujours veiller car il y a toujours des récalcitrants”, a-t-il souligné. En ce qui concerne une possible pénurie de la farine, le ministre a botté en touche l’éventualité avant de nier tout cela. “Les produits alimentaires de première nécessité sont sur place même si pas abondamment, mais il y a quand-même une quantité suffisante pour ce début de ramadhwani”, a-t-il rassuré.

Concernant les produits locaux, Mzé Abdou Mohamed Chanfiou a indiqué que des mesures ont été prises pour accompagner les agriculteurs à acheminer leurs produits à la capitale. L’Armée nationale de développement (And), l’Onicor et le Pnud ont, selon le ministre, accepté de mettre des véhicules à leur disposition pour transporter les produits des zones agricoles vers les marchés concernés. “Cela permettrait d’alléger les prix sachant le coût du transport serait réduit”, s’est-il permis d’en déduire.