La Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Ngazidja (Ccia Ngazidja) a invité, hier jeudi 11 septembre, les opérateurs économiques, plus particulièrement les importateurs, à participer à un atelier de sensibilisation et d’information sur les tarifs douaniers de désignation et de codification des marchandises. La réunion faisait suite à un différend entre le ministère des Finances et le secteur privé, survenu il y a trois mois, concernant le nouveau mode de calcul de la taxe de consommation (Tc), de l’acompte sur l’impôt (Ai) et des droits d’accise (Dac).

Cette modification avait suscité une vive protestation de la part des opérateurs économiques qui avaient demandé l’abandon complet de ce mode de calcul. «Malheureusement, nous n’avons pas eu gain de cause, nous avons eu juste deux mois de moratoire», a expliqué le secrétaire régional de la Ccia Ngazidja, Hamidou Mhoma, qui, à l’en croire, ce mode de calcul reprendra ses droits de cité à la douane. «Il était donc important de faire appel aux importateurs pour venir comprendre comment ces calculs seront faits. C’est la raison pour laquelle la douane nous a prêté main forte. Elle nous a fourni un formateur qui est là, qui va expliquer aux importateurs comment ces modes de calculs seront désormais effectués au niveau de la douane», a-t-il précisé.

Le secrétaire régional a tenu à rappeler que le but de cette réunion de sensibilisation n’était pas d’apprécier ce nouveau mode de calcul, ni de dire qu’il est bon ou pas bon, ou qu’il allait apporter une hausse des prix. L’idée, selon lui, a été simplement de convier tous les concernés pour venir comprendre comment ces nouveaux calculs seront faits, ce qui permettra aux importateurs de regarder de près les taxes de douane qu’ils vont payer, mais également d’évaluer les prix de revient de leurs produits.