Le vice-président chargé de l’Energie, Djaffar Ahmed Saïd, a procédé hier, jeudi 16 août à l’hôtel Retaj en fin d’après-midi, au lancement officiel des projets financés en Union des Comores dans le cadre du programme de la Coi appelé «énergies renouvelables». Effectué en présence du secrétaire général de la Coi, Hamada Mmadi Bolero, le lancement de ces projets financés à hauteur de 2 millions d’euros, soit 984 million de francs comoriens, marque le début d’une étape pour le développement des énergies renouvelables dans le pays. Ces quatre projets lancés hier après-midi entrent dans la politique de lutte contre le réchauffement climatique.
Il s’agit d’un projet de création d’une filière de production de cuiseurs économes en bois énergies, à mettre en place cinquante unités de distillation à Mwali et à Ndzuani. Et les deux autres sont axés sur l’amélioration des conditions de vie de 6700 ménages en mettant en valeur la production d’énergie à partir de sources renouvelables la mise en place d’une micro centrale électrogène à partir du biogaz avec des déchets organiques.
Selon le représentant du Bureau de l’Union Européenne aux Comores, Thierry Rivol, le lancement de ces quatre projets arrive à point nommé, dans la mesure où le pays venait juste d’organiser ses premières assises sur l’énergie. Dans son intervention, le représentant de l’Ue affirmera la disponibilité de son institution à soutenir les stratégies nationales que cela soit dans l’énergie ou d’autres domaines.
«Ces nouveaux projets sont à ses yeux un moyen qui permettra à l’Union des Comores de lutter contre la précarité énergétique, devenue une priorité pour le gouvernement. «Ils vont favoriser l’utilisation des énergies bleues ainsi que d’autres sources d’énergies nos polluantes. L’Union Européenne, a toujours développé une stratégie régionale pour une efficacité dans la région indianocéanique. C’est pour cela qu’elle s’est engagée sur ces projets” devait-il rappeler.
Energie moins polluante
Prenant la parole pour prononcer les mots de son institution, Hamada Mmadi Bolero a tout d’abord repris de manière laconique les paroles prononcées récemment par le ministre des Affaires étrangères Souef Mohamed El Amine selon lesquelles «la coopération c’est d’abord le partenariat» pour justifier l’appui incontournable de l’Union Européenne en faveur du développement durable dans la région de l’indianocéanie.
Selon l’ancien premier ministre comorien, ces quatre projets dédiés aux Comores parmi les dix sept autres destinés aux autres îles ont pour objectif de doter la région d’une dynamique sur la préservation des énergies renouvelables. Une démarche saluée par le vice-président chargé de l’économie. “A travers ces projets vous convenez avec moi que la Coi ne se contente pas de nous aider dans la fourniture de l’électricité énergétique. Elle nous accompagne à être au rendez-vous avec l’énergie moins polluante.
Je note que grace à ces initiatives nous pourrons réduire les disparités et les inégalités d’accès aux sources énergétiques” a-t-il lancé. Il en a appelé les partenaires internationaux qui aident le pays à alléger leurs procédures car la plupart du temps les habitants mettent des années avant de bénéficier des projets qui leur sont pourtant destinés.