La mise en œuvre des solutions Ats et Switch sont fixées aux mois de février et juin 2025. C’est ce qui ressort entre autres initiatives, de la réunion annuelle du Conseil national des paiements tenue dans les locaux de la Banque centrale des Comores, samedi dernier.Présidée par le gouverneur de la Banque centrale des Comores Younoussa ben Imani, la réunion a vu la participation des représentants des institutions financières et des acteurs économiques de la place ainsi que les autorités gouvernementales. La rencontre qui s’est déroulée dans un climat de coopération a été l’occasion d’aborder les enjeux cruciaux liés au système et moyens de paiements dans le pays.Dans son mot d’ouverture de la séance, le gouverneur de la Bcc Younoussa ben Imani, également président du Cnp a souligné l’importance d’un moyen de paiements efficace pour le développement économique du pays. Mais, également la nécessité de travailler en symbiose pour améliorer l’inclusion financière.
Au cours de la réunion, les participants ont abordé les questions «des dispositifs techniques et opérationnels mises en place pour permettre l’interopérabilité du paiements», indique un communiqué publié à l’issue de la rencontre.
Inclusion financière
L’autre sujet abordé par l’assistance est, les différents modèles de gouvernance du Switch. Les participants se sont convenus de porter leur choix sur un modèle du Switch qui répondra aux besoins locaux et qui garantira l’intégralité et la sécurité du système de paiements.«Des propositions concrètes ont été avancées, pour promouvoir l’inclusion financière aux Comores avec un objectif ambitieux mais réalisable avec l’implication effective de toutes les parties prenantes», note le communiqué, précisant que les dates de la mise en œuvre des solutions Ats et Switch sont fixées aux mois de février et juin 2025.
Aux termes des échanges, les membres du Cnp se sont convenus de la nécessité d’une collaboration renforcée entre les parties prenantes pour créer un environnement propice à l’innovation. A en croire le communiqué de la Bcc, la réunion du samedi dernier, marque un tournant dans la mise en œuvre de la stratégie nationale sur le système et moyens de paiements. Dans la mesure où «le Cnp aspire à faciliter la mise en œuvre d’une approche nationale pour un système de paiements scripturaux rapide et sûr qui se développe en même temps que l’économie», a-t-on noté. Et d’assurer sur la volonté du Cnp d’accompagner l’évolution du système de paiements de la place et la transformation du paysage financier du pays en «le rendant plus accessible, moderne et sécurisé pour tous les citoyens.»
Institué par un décret présidentiel en date du 18 janvier 2022, le Cnp est une instance consultative mise en place pour permettre la mise en œuvre de l’installation des moyens de paiements modernes et sécurisés. Le Cnp est constitué par le gouverneur de la Bdc qui assure la présidence. Du directeur général de la comptabilité publique et du Trésor qui est de facto le vice-président. Des deux représentants de la Bcc, du président de l’Association professionnelle des Banques et Établissements financiers, un représentant des établissements de paiements et ou des émetteurs de monnaie électronique, le président de l’Uccia et un représentant du secteur privé.