Le commissaire général au plan a ouvert mardi dernier à Moroni, un atelier de formation sur le «renforcement des capacités du système national d’évaluation en Union des Comores» au profit des agents de l’administration nationale. Cet atelier a vu la préséance de la représentante de l’Unicef aux Comores, du directeur général de la firme Clear, des hauts cadres nationaux de l’administration publique, des membres du commissariat général au plan, du Système des Nations-unies, du monde universitaire, des formateurs d’Unicef/Esaro et des chercheurs indépendants. Pendant cinq jours d’atelier, les participants se pencheront sur le programme de la formation organisée autour de quatre modules : la politique publique et l’évaluation : «concept et enjeux», «Logique de résultats et théorie du changement», Démarche d’évaluation : «Design, matrice, collecte, analyse et reporting», «Commanditer et gérer un processus d’évaluation».

Le suivi de la Cpad

Dans son mot d’ouverture le commissaire général au plan Fouady Goulame a souligné que l’Union des Comores s’inscrit dans cet élan et s’engage à mieux renforcer la reddition des comptes et la bonne gouvernance économique. «Dans cette perspective, le gouvernement comorien dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de développement de son pays, est déterminé à savoir si les résultats des politiques publiques engagées sont conformes aux objectifs fixés, si les impacts sur la population visée sont conformes à ses besoins fondamentaux», a-t-il introduit.

Le commissaire général au plan ajoutera que «l’organisation de cette formation intervient à un moment crucial où le gouvernement comorien se mobilise pour l’organisation d’une réunion de haut niveau sur le suivi de la conférence des partenaires au développement qui se tiendra le 3 décembre sous les auspices du président de l’Union des Comores dont l’objectif principal est de mobiliser les ressources financières nécessaires pour la mise en œuvre du plan de relance économique basé sur les études d’évaluation d’impacts socioéconomiques de la Covid-19 et des résultats du suivi de la Cpad».Selon lui, «cet atelier répond donc à un double impératif de renforcer périodiquement les compétences des experts nationaux en charge des questions d’évaluation de pouvoir mener à bien leurs missions et de doter l’administration comorienne des outils nécessaires pour assurer efficacement la mise en œuvre des priorités stratégiques nationales», a-t-il détaillé.

Par Faissoil Fatihoudine (Stagiaire)