Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a reçu Eric Duval, président du groupe Duval, en fin de matinée du dimanche 2 avril au palais présidentiel de Beit-Salam. Avec 700 millions d’euros de chiffre d’affaires et 3.000 collaborateurs, le groupe Duval fait partie des plus grosses fortunes de France.
A travers sa visite aux Comores, le patron de cet empire familial, créé ‘‘avec zéro franc’’, dit souhaiter ‘‘réaliser des investissements pour accompagner le développement économique des Comores’’.
Il serait ‘‘très intéressé par l’exploitation de l’ylang ylang avec la création d’une valeur ajoutée et d’un label Comores. Nous devons créer une structure, un marché de régulation pour une meilleure protection de ce produit.
Nous sommes également intéressés par la création d’une société de logistique et de transport dans ce pays composé d’iles pour mieux affirmer la continuité territoriale. Mais, nous devons avoir le soutien de l’État pour que les normes de sécurité soient imposées à tout le monde dans le respect de la concurrence et la libre-entreprise’’.
Auparavant, Eric Duval s’était entretenu avec le vice-président en charge des Investissements au sujet d’une concession aéroportuaire et ‘‘nous pouvons jouer le rôle d’ensemblier dans ce secteur composé de plusieurs métiers.
Nous avons beaucoup avancé aussi sur le sujet de l’hôtellerie car il est évident que les structures hôtelières doivent être considérablement améliorées. Nous mobiliserons le financement et nous pouvons également mobiliser des spécialistes pour l’exploitation des hôtels.
Et enfin nous voulons mobiliser des financements pour la construction d’un centre commercial’’, a-t-il déclaré, cité par le site de la présidence de la République.
Après avoir souhaité la bienvenue à Duval, le chef de l’Etat a fait savoir que ‘‘le projet touristique, la valorisation de nos produits de rente, la création d’une vraie société de transport maritime amélioreront la connectivité et renforceront la cohésion et l’unité nationales.
Ce sont des projets qui nous intéressent d’autant plus qu’ils sont pourvoyeurs d’emplois dans un pays où les moins de 35 ans représentent plus de 65% de la population. Et s’agissant du respect des normes et des conditions de sécurité, notamment dans le transport, je vous assure que nous sommes très vigilants’’, a affirmé Azali Assoumani.