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Investiture du nouveau président de l’Uccia I Le chef de l’Etat appelle au renforcement du dialogue Public-Privé

Investiture du nouveau président de l’Uccia I Le chef de l’Etat appelle au renforcement du dialogue Public-Privé

Économie | -

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Le nouveau président de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (Uccia), Chamsoudine Ahmed, et les présidents des chambres consulaires ont été officiellement investis samedi 29 mai à l’hôtel Le Retaj à Moroni, en présence du chef de l’Etat, Azali Assoumani qui a axé son discours sur son allocution sur l’importance du dialogue Public-Privé. Je souhaite que cette mandature permet d’instaurer durablement et conjointement le dialogue public-privé tant attendu pour le développement de l’économie des affaires», a-t-il fait savoir.

 

Chamsoudine Ahmed a été officiellement investi samedi 29 mai septième président de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (Uccia). Le patron des établissements Nassib, commerçant depuis plus de 30 ans, succède à Ahmed Ali Bazi qui avait dirigé l’institution ces quatre dernières années.La cérémonie d’investiture, organisée à l’hôtel Le Retaj à Moroni, a été honorée par la présence du chef de l’Etat, Azali Assoumani, les gouverneurs des îles, des membres du gouvernement, des cadres de l’administration publique, des opérateurs économiques et des anciens présidents de l’Uccia, entre autres.


Le président de la République a axé son allocution sur l’importance du dialogue Public-Privé. Azali Assoumani s’est montré disposé à soutenir les nouvelles orientations qui guideront l’action de la nouvelle équipe dirigeante, ajoutant la nécessité de renforcer les capacités techniques et professionnelles de l’institution.

L’importance du dialogue Public-Privé

Pour lui, il est temps de mettre fin au dialogue de sourds qui a longtemps duré entre le secteur public et privé. «Je souhaite que cette mandature permet d’instaurer durablement et conjointement le dialogue public-privé tant attendu pour le développement de l’économie des affaires», a-t-il fait savoir.Le mandat du nouveau bureau de l’Uccia devait prendre fin en 2025.

 

 

Le président Azali Assoumani souhaite que ce mandant soit «celui du renouveau dans la démarche de mobilisation des acteurs pour le développement économique et commercial du pays». L’Uccia joue le rôle d’interface entre l’Etat et le secteur privé en créant les conditions de développement de tous les acteurs de l’économie. «Il y a du pain sur la planche, le secteur privé doit rester un outil au service de la promotion de l’entreprenariat, l’Uccia en a aujourd’hui la responsabilité, elle doit devenir une force de propositions et jouer son rôle de conseil dans tous les domaines touchant le secteur privé», a rappelé Azali Assoumani.

Plusieurs jeunes sans emplois

Pour sa part, le nouveau président de l’Uccia a présentés les principaux objectifs de son mandat. Il a d’abord évoqué une priorité à la fois statutaire et organisationnelle. «Notre priorité principale est de doter l’institution des outils capables de rendre nos entreprises pérennes fortes et compétitives pour être en capacité d’accompagner le plan Comores émergentes à l’horizon 2030».


À l’entendre, l’Uccia souhaite devenir «l’interlocutrice privilégiée et associée aux grands projets de développement auprès de l’Etat». Cependant, le président de la République a révélé «une évolution croissante du secteur privé d’année en année». Il a insisté sur le fait que «vous devez tous faire preuve de solidarité dans le but de hisser les missions de la chambre afin de développer les secteurs primaires, secondaires et tertiaires».


Malgré la crise sanitaire secouant les pays du monde, les îles ont su s’adapter et cela, dit-il, a été possible «grâce aux efforts particuliers des opérateurs économiques locaux et autres agissant de l’intérieur comme de l’extérieur». Le chef de l’Etat a bouclé son discours en ayant une pensée particulière à la jeunesse, qui fait plus de 60 % de la population comorienne. Car, selon lui, le manque d’emploi des jeunes est l’une des causes des faits de violences dans le pays. «C’est une question à laquelle les opérateurs économiques locaux devaient en tenir compte et penser à cette jeunesse», conclut-il.

Hamidou Ali

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