A l’instar du monde entier, vendredi dernier au Palais du peuple, l’Union des Comores, à travers la direction générale des douanes, a célébré la journée internationale des douanes, commémorée tous les 26 janvier. Pour cette 65ème édition, le thème retenu était “un environnement commercial sûr au service du développement économique”.
Dans son discours, le président de l’Union de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat (Uccia) a rendu un vibrant hommage à l’initiative du gouvernement à travers le ministère des Finances pour avoir instauré un dialogue public-privé qui favorise l’environnement des échanges. Ahmed Bazi a interpellé la douane sur l’importation de certains produits agricoles. Le président de l’Uccia souhaite la poursuite des échanges secteur public-privé, en instaurant un forum douane-entreprise pour parler du régime douanière.
A son tour, le directeur générale des douanes, Souef Kamaldini, a fait part des réalisations faites sur l’année écoulée. Il a cité la mise en place d’un guichet unique
qui a permis aux directions des douanes d’arriver à des recettes annuelles qu’elles n’ont jamais récolté.
Le patron de la douane a fait part, également, de la modernisation de la douane comorienne en instaurant l’interconnexion entre les directions des douanes et les agences de transites. Ensuite, il a évoqué le renforcement des capacités des agents douaniers et leurs formations sur les connaissances essentielles des services douaniers.
“Lutte implacable”
Le ministre des Finances, Saïd Ali Saïd Cheyhane, a salué, pour sa part, le travail “remarquable” accompli l’année 2017 par les directions des douanes. Il a tenu à préciser que le pays a besoin d’une douane moderne au service du développement socio-économique. L’argentier de l’Etat a demandé aux agents de la douane de ne tolérer aucune entorse à la règlementation en vigueur, mais plutôt de
maintenir le niveau de recouvrement des recettes douanières pour assurer l’émergence prônée par le chef de l’Etat.
De son côté, le chef de l’Etat a axé son discours sur la lutte contre la corruption. Selon lui, cette pratique cause des pertes énormes de recettes fiscales et mine la gouvernance d’un Etat.
Azali Assoumani a demandé aux douaniers de “mener une lutte implacable contre ce fléau pour permettre le décollage socio-économique du pays”. Reconnaissant les efforts déployés, le locataire de Beit-Salam a demandé aux agents de la douane de redoubler d’efforts puisque leur prestation montre qu’ils peuvent faire encore mieux s’ils ont la volonté.