Le vice-président Jaffar Saïd Ahmed en charge du ministère de l’Energie a présidé, à partir de la mi-journée du jeudi 4 mai à la troisième réunion du comité de pilotage du «Projet de mise en place de six micro-réseaux électriques photovoltaïques en zone rurale dans l’île de Mwali», qui a été ramené par la suite à deux réseaux à installer à Ndrondroni et sur le site de la Mamwe à Fomboni pour une production de 150 Kwa et 25 Kwa à injecter sur le réseau unique de l’île.
Un programme d’extension devait, d’ailleurs, permettre de raccorder toutes les localités et mettre fin aux micros-réseaux installés dans certains villages. Le comité a suivi, avec attention, une présentation du consultant chargé de faire l’étude d’impact environnemental, Soidridine Abdéréhmane. Cette étude relève un certain nombre d’impacts négatifs sur l’environnement.
L’expert a proposé des solutions et des «mesures d’atténuation». Il lui a été, toutefois, recommandé d’insérer les aspects financiers. Cela, même si, par exemple, il n’a pas été prévu une indemnisation des paysans touchés par l’abattage d’arbres fruitiers dans leurs parcelles et qu’ils avaient donné leur accord de principe de ne pas exiger un dédommagement.
Le responsable administratif et financier du projet a, de son côté, fait une présentation très discutée sur les aspects financiers, le suivi et la prévision budgétaire. Il en est ressorti un faible taux d’exécution de l’ordre de 17 pour cent jusqu’au mois de mars 2017, notamment au niveau des travaux d’extension du réseau.
La cellule de gestion a été quelque peu pointée du doigt du fait de ce très bas taux d’exécution trois ans après le lacement dudit projet. Du fait de ce gros retard, la cellule de gestion a sollicité un avenant pour que le projet, censé s’achever, initialement, en décembre prochain, puisse aller jusqu’en avril 2019.
«les procédures de l’Union Européenne qu’il fallait respecter à la lettre et exigeant de long délais comme, c’est le cas, par exemple, du lancement d’un appel d’offres jusqu’à l’identification d’un prestataire de service qui peut couvrir une durée de six mois», nous a-t-on expliqué.
De même, pour ce qui est des travaux d’extension, il faut compter six mois entre le lancement du document d’appel d’offres jusqu’à l’exécution satisfaisante du chantier. Une période, au total, de douze mois à laquelle il faut ajouter une autre pour la clôture du projet.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Energie, beaucoup de temps a été perdu et il convient de mettre les bouchés double pour réduire les délais qui peuvent être réduits en proposant un chronogramme strict à respecter. Aussi toutes les parties prenantes sont conviées au ministère dès lundi 8 mai pour relancer une machine qui aurait tendance à dormir.