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Ouverture du secteur aérien comorien : L’Aimpsi se dit prêt à accueillir les grandes compagnies étrangères

Ouverture du secteur aérien comorien : L’Aimpsi se dit prêt à accueillir les grandes compagnies étrangères

Économie | -   Ali Abdou

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Concernant les interrogations sur la capacité de l’Aéroport international Moroni prince Saïd Ibrahim (Aimpsi) à pouvoir accueillir les grandes compagnies aériennes de renommées continentales et internationales qui ont exprimé leur souhait de desservir l’Union des Comores, le directeur général de l’Aimpsi, Yasser Ali Assoumani ,a levé le doute et assure que l’aéroport est en mesure d’accueillir toute compagnie aérienne qui souhaite travailler en terre comorienne. En matière d’équipements, de personnel et d’infrastructures, l’Aimpsi se dit être à un niveau acceptable pour assurer la sûreté et la sécurité de leurs appareils.

 

Il y a à peine deux mois, le secrétaire général de la vice-présidence en charge du ministère des Transports a annoncé la politique du gouvernement comorien à ouvrir le ciel comorien aux grandes compagnies aériennes.

Une politique que le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm) a confirmé en faisant une liste des compagnies aériennes de droit comorien et étrangers qui ont déjà exprimé leur intention de devenir des exploitants aériens pour les uns et desservir l’Union des Comores pour les autres.

Mais le doute réside, pour certains, sur les capacités de l’Aimpsi, avec moins de cinq comptoirs d’enregistrements, à pouvoir accueillir des compagnies de renommées internationales telles qu’Air Mauritius et Turkish Airlines, avec des appareils capables de transporter jusqu’à 500 passagers.

Dans un entretien que le directeur général de l’aéroport, Yasser Ali Assoumani nous a accordé, mercredi dernier, il a tenu à lever le doute. Selon lui, depuis l’annonce de la nouvelle politique du gouvernement dans le secteur du transport aérien, l’Aimpsi a pris toutes les dispositions de travailler 24h/24, pour l’accompagner.

 

Nous attendons l’Anacm pour nous saisir et nous faire parvenir les clearances de chaque compagnie, à partir de là, on se programmera à offrir les services qu’il faut, a-t-il promis.


Le patron de l’aéroport a souligné que l’Aimpsi est à pied d’œuvre pour le renouvellement de ses infrastructures, afin d’assurer la sûreté et la sécurité à ces compagnies aériennes notamment l’ouverture de l’ancienne aérogare pour prendre en charge les vols domestiques et régionaux.

Le directeur de l’Aimpsi a fait savoir qu’avec les dispositifs mis en place au sein de cette ancienne aérogare, elle est en mesure aussi d’accueillir les vols internationaux, au cas où le besoin sera pressenti.

 

De ce côté-là, il n’y a aucun problème. Nous avons les équipements, le personnel et des infrastructures qui sont à un niveau acceptable. Nous estimons être en mesure de répondre au souhait du chef de l’Etat d’ouvrir le ciel comorien aux compagnies étrangères et on l’approuve puisque c’est à partir de cette politique que notre tourisme connaitra son envol, a-t-il déclaré.


Selon lui, il y a plus d’un an, le trafic aérien a connu une avancée considérable. Il a cité le cas d’Ethiopian Airlines qui dessert tous les jours les Comores, ainsi que Kenya Airways et Air Madagascar qui effectuent des rotations quotidiennes parfois deux fois par jour.


Planifier les programmes de vols avec l’Anacm et les compagnies aériennes

Yasser Ali Assoumani a rappelé que parmi les difficultés rencontrées au niveau de l’aéroport, figure la question de l’énergie. Et ce souci a été réglé par le gouvernement en accordant une centrale autonome à l’Aimpsi, ainsi que le réseau de la Ma-Mwe qui fonctionne 24 heures sur 24.

Quant à la question des comptoirs d’enregistrements, qui causait les files d’attentes à l’entrée de l’aérogare, le directeur de l’Aimpsi a répondu que ce n’est pas un souci pour les compagnies aérienne. Il a souligné qu’avec la nouvelle et l’ancienne aérogare, l’aéroport est en mesure de prendre en charge toutes les compagnies.

Toutefois, il a fait part du problème des compagnies aériennes, qui souhaitent se poser sur le tarmac de Hahaya en même temps. Le patron de l’aéroport explique qu’avec l’ouverture de l’aérogare en H24, toutes les compagnies peuvent être prises en charge.

Mais c’est une question de planning qu’il compte définir avec l’aviation civile et les compagnies elles-mêmes. “Tu peux trouver qu’Ethiopian, Kenya Airways et Air Austral atterrissent à la même heure ou à une heure de différence. Pourquoi n’y aurait-il pas de files d’attentes ? C’est ce que nous allons revoir pour donner des intervalles aux heures d’atterrissage des vols et éviter ce genre de problèmes”, a-t-il indiqué.


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