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Plan Comores Emergentes (Pce) I 5 projets phares, 6 projets structurants et un panel de projets sectoriels

Plan Comores Emergentes (Pce) I 5 projets phares, 6 projets structurants et un panel de projets sectoriels

Économie | -

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Le gouvernement compte lever jusqu’à 900 milliards de francs comoriens pour parvenir à «la transformation économique» du pays et mener les Comores vers l’émergence à l’horizon 2030. «La Lettre de la conférence…» vous dévoile, dans un premier temps, les grands projets phares.

 

Le Plan Comores émergentes (Pce) comporte, en tout, cinq mégaprojets, six projets structurants et un panel de projets prioritaires identifiés dans sept secteurs touchant «l’éducation, la santé, la pêche, l’industrie, le numérique, l’environnement, les changements climatique, la gouvernance et la décentralisation», d’après le document qui résume l’ensemble des projets.

Sur les grands projets phares, le gouvernement souhaite faire des Comores «un nouveau pôle touristique de l’Océan indien» pour «une offre touristique diversifiée et améliorée».

Les autorités constatent que le pays recèle «d’un potentiel inexploité en raison d’infrastructures déficientes, de la faible capacité d’accueil, et de l’enclavement maritime et aérien». C’est pourquoi, elles comptent construire «un hub touristique autour des îles» avec l’ambition de construire des hôtels d’une capacité de 2500 lits. Il est prévu à Ngazidja «un centre balnéaire comprenant des hôtels, un centre de loisirs nautiques, un terrain de golf, un circuit de randonnée sur le Karthala» et «une zone écotouristique autour du parc de Nioumachua, des aires protégées avec la construction d’hôtels» à Mwali. On prévoit à Ndzuani «une zone touristique villageoise avec un circuit aménagé autour de la vieille ville valorisant le patrimoine historique de Mutsamudu, avec la construction d’hôtels».



Le deuxième projet phare consiste à «unir les îles par la mer» avec «la construction des ferries pour le transport inter-îles, la construction de Quais d’accostage, la construction des ports de liaisons de Chindini (Ngazidja), Vassi (Anjouan) et Hoani (Mohéli) et la mise en place d’un centre de sécurité maritime» avec la possibilité de réussir le «lancement des activités de l’usine de pêche». Le gouvernement souhaite une interconnexion rapide entre les îles pour faciliter la circulation des biens et des personnes. Dans le troisième projet phare, les autorités souhaitent disposer «d’un grand hôpital de référence», capable d’offrir des soins de haute qualité, des spécialistes dans tous les domaines avec «un pôle médical, un pôle architectural, des équipements et matériels, un centre de transfusion sanguine» appropriés avec des agents qui bénéficieront des recyclages réguliers puisqu’il est prévu «un ancrage universitaire» à l’intérieur du centre hospitalier.

 


 

 

Le quatrième projet phare est «la boucle énergétique» avec l’ambition d’offrir au pays «une plateforme d’énergie hydrolienne de 21 MW au niveau national», d’après les concepteurs du projet. A terme, le gouvernement vise une autosuffisance énergétique à un coût accessible avec «la mise en place d’une plateforme énergétique pour le stockage, la stabilisation et la gestion du réseau électrique».

 



 

Le cinquième et dernier grand projet phare veut faire des îles Comores une destination «à portée de vol» avec non seulement l’objectif d’augmenter le trafic d’abord à l’intérieur du pays par «l’extension et la modernisation des aéroports de Moroni et de Mohéli, la construction d’un nouvel aéroport Anjouan à Bambao et la création d’une compagnie aérienne avec un partenaire stratégique», d’après toujours le document ().

Dans nos prochaines éditions, nous nous étendrons sur les «projets structurants».

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