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Plan Comores émergent-Ndzuani I Le commissaire au plan a rencontré les opérateurs économiques

Plan Comores émergent-Ndzuani I Le commissaire au plan a rencontré les opérateurs économiques

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Le commissaire tenait à leur annoncer la tenue, au mois de février prochain, du “business meeting”. C’est un événement qui va réunir plusieurs investisseurs et financeurs dans le domaine de l’agriculture, d’après le commissaire. “La Banque mondiale, le Fida, le Fao, le Pnud, l’Afd, la Bad et la Bid sont tous des investisseurs qui soutiennent le Plan national agricole et cela va nous permettre de parler de ces projets à résultats rapides”, a-t-il soutenu.

 

Le commissaire général au plan, Goulam Fouad, a rencontré des opérateurs économiques de l’île de Ndzuani, le jeudi 17 décembre à la Chambre de commerce de l’île. La rencontre avait comme objectif “d’échanger autour des différents avantages du Plan Comores émergent (Pce), et du Plan de développement intérimaire (Pdi)”. Le commissaire tenait également à leur annoncer la tenue, au mois de février prochain, du “business meeting”. C’est un événement qui va réunir plusieurs investisseurs et financeurs dans le domaine de l’agriculture, d’après le commissaire. “La Banque mondiale, le Fida, le Fao, le Pnud, l’Afd, la Bad et la Bid sont tous des investisseurs qui soutiennent le Plan national agricole et cela va nous permettre de parler de ces projets à résultats rapides”, a-t-il soutenu.

En finir avec les théorie


La rencontre n’a malheureusement pas drainé le nombre escompté d’opérateurs : nombreux d’entre eux n’y avaient pas répondu présents. Un possible désintéressement, que quelqu’un a tenté d’expliquer par ce qu’il estime être “un manque d’accompagnement de la part du gouvernement malgré une multitude de sensibilisations engagées auprès des entrepreneurs dans le domaine de la création de l’emploi”. “Même si nous voulions croire au lancement des différents projets initiés par le gouvernement, c’est comme si derrière il y avait des autorités qui ne le souhaitent pas. D’où le refus de la part des entrepreneurs de répondre à ce genre de rencontre”, a déclaré Mohamed Soyad, président sortant de la Ccia-Anjouan.


Un exemple de ce que les opérateurs économiques reprochent aux pouvoirs publics, a été fourni aux participants par Nadjim Houmadi, producteur de sel. “Il y a longtemps que je suis producteur de sel ici à Ndzuani, et maintenant je me suis aussi lancé dans le tourisme et l’agriculture, et malheureusement je n’ai jamais eu d’accompagnement de la part du gouvernement. Et cela malgré mes multiples sollicitations. Il est temps que nous dépassions les theories et touchions la réalité”, s’est-il ainsi plaint, au cours des échanges.


Attentif aux plaidoyers des uns et des autres, et admettant les “faiblesses” qui “peuvent apparaître dans la concrétisation de ces différents projets”, le commissaire s’est quand-même voulu rassurant. Il a fait savoir que tout est mis en œuvre pour améliorer les choses, évoquant notamment à ce propos “la révision du code des investissements”, ainsi que “l’élaboration de la riposte contre la Covid-19”. Selon lui, des “réponses appropriées seront bientôt dévoilées pour pallier les dégâts économique dus à la crise sanitaire”.

Djalali-Eddine M. Moindze

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