Le gouvernement comorien par l’intermédiaire du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Souef Mohamed El-Amine et le coordonnateur résident du système des Nations Unies (Snu) aux Comores, Matthias Naab, ont procédé, le vendredi 27 mars, à la salle de conférence du ministère des affaires étrangères, à la signature des plans de travail annuels 2020 de l’équipe pays des Nations Unies aux Comores.
Toutes les agences du Système des Nations unies
Cette signature entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan-cadre 2020 des nations Unies pour l’assistance au développement de l’Union des Comores. Le montant global alloué à ces plans de travail annuels 2020 est arrêté à 19, 122 millions de dollars, soit plus de 8 milliards de francs comoriens pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2020. Lors de cette cérémonie de signature, le coordonnateur-résident du Snu, Matthias Naab, a renouvelé «la détermination du Snu à assister l’Union des Comores dans sa politique de l’émergence à l’horizon 2030». Selon lui, ces 8 milliards de francs comoriens seront engagés par toutes les agences du Système des Nations unies intervenant aux Comores. Dans son intervention, le coordonnateur a rassuré de «ménager aucun effort pour que ces fonds alloués en faveur du développement, puissent être débloqués dans les meilleurs délais pour soutenir l’économie comorienne», touchée de plein fouet par le passage du cyclone Kenneth, le mois d’avril 2019.
«Mais également en cette période où tous les États sont en guerre contre la pandémie de Coronavirus, dont l’Union des Comores dispose déjà d’une feuille de route de prévention et de riposte qui nécessite la mobilisation des fonds pour sa mise en œuvre», soutient-il. A son tour, le ministre des Affaires étrangères a exprimé la gratitude du gouvernement comorien à l’endroit du Snu et du Coordonnateur résident pour leurs efforts en faveur du développement de l’Union des Comores. Il a fait part de sa disponibilité, de celle du président de la République et du gouvernement comorien pour intervenir en cas de besoin «pour que l’équipe-pays des Nations Unies puisse mettre en œuvre leurs plans de travail annuels».