logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Plus de 60 millions de dollars mis à la disposition du secteur privé par la TDB

Plus de 60 millions de dollars mis à la disposition du secteur privé par la TDB

Économie | -

image article une
La Trade & Development Bank (Tdb ou banque de la Zep) a mis plus de 60 millions de dollars à la disposition du secteur privé comorien. L'annonce a été faite au cours du lancement des activités de la banque aux Comores. L'occasion pour le président de la Tdb de présenter «les opportunités» qu’offre son institution financière et sa capacité à soutenir le développement socio-économique des Comores à tous les niveaux.

 

La Trade & Development Bank (Tdb ou banque de la Zep) a mis plus de 60 millions de dollars à la disposition du secteur privé comorien. Les operateurs économiques comoriens ont donc aujourd’hui la possibilité de faire des prêts auprès de la banque de la Zep. Le montant est adapté à la taille économique du pays. «On peut estimer entre 60 et 100 millions de dollarsle montant qui peut être accordé au secteur privé comorien. Un pays comme le Kenya bénéficie de beaucoup plus», a souligné Mabouba Diagne, directeur de la Tdb pour la région de l’Afrique de l’Est, peu après la cérémonie.


Les opérateurs présents ont pris bonne note du lancement des activités de la Tdb aux Comores. Mais certains souhaitent «des partenariats» pour mettre en place de nouvelles lignes de crédit et garantir des prêts de long terme avec les banques locales. Cela permettra, selon Ahmed Bazi, président de la Chambre de commerce, «de couvrir les banques, de les pousser à accorder des prêts de longue durée et donc de soutenir réellement les activités économiques».


Une fenêtre possible, selon Mohamed Moussa Moudjahid, cadre à la Banque de development des Comores (Bdc) qui estime que les banques comoriennes peuvent profiter de la solidité financière de la Banque de la Zep pour accorder des vrais projets d’investissements. «Nous devons d’abord prendre contact mais c’est possible de tisser des relations. Les institutions financières comoriennes peuvent profiter de ces relations pour accorder des prêts de longue durée».


Encore faut-il que les demandeurs des prêts soient en mesure de répondre aux conditions. Ce qui est loin d’être le cas, selon Mahamoudou Ali Mohamed, président de la Nouvelle Opaco : «nous sommes dans un état de déliquescence qui fait qu’il est pratiquement impossible de respecter les critères. Il faut des dossiers bancables, or tel que je le sais, la situation est compliquée», a-t-il admis, espérant que «la bienveillance» défendue à corps et à cri par les dirigeants de la banque, soit une réalité aux Comores. «Il faut de la bonne gouvernance, il faut aussi le respect des textes du pays, il faut un Etat qui respecte ses engagements sinon tout va capoter», prévient le patron des patrons comoriens.


A.S.K

Commentaires