L’institut de recherches et d’exploitation du sous-sol des Comores (Irex) avait monté au créneau, au début de ce mois de juillet, pour demander plus de transparence sur l’évolution du dossier du pétrole comorien. On sait que les travaux d’explorations se poursuivent toujours dans la zone économique exclusive (Zee) des Comores. Al-watwan a interrogé le ministre de l’Energie pour s’enquérir de la version officielle des activités engagées jusqu’ici dans les eaux comoriennes. Houmed Msaidie s’est tout d’abord interrogé pourquoi l’Irex ne s’adresse pas directement au ministère de l’Energie à ce propos.
Six blocs seulement ont preneurs
Houmed Msaidié a, toutefois, indiqué que les deux sociétés auxquelles sont confiées les explorations sont toujours à l’œuvre et qu’elles ont transmis leurs rapports au gouvernement comorien. «Ça va plus loin effectivement. Une société a réalisé des données sismiques, qui sont très importantes lors de l’exploration. Cesdonnées ont été vendues. Et les Comores ont eu leur part conformément au contrat signé. Nous recevons ces royalties, il n’y a aucun problème là-dessus», a-t-il confirmé.
Au vu des informations, le porte-parole du gouvernement a confié que la partie comorienne pourrait avoir le rapport de confirmation de l’existence de cette richesse fossile d’ici peu de temps. «Les travaux continuent normalement. Les perspectives seraient bonnes.Ce que nous attendons c’est l’étude qui permettra de nous confirmer que nos fonds marins recèlent des sources énergétiques fossiles», a indiqué le ministre.
A en croire toujours le ministre, l’essentiel pour tout le monde est l’objectif principal visé. «C’est d’avoir le pétrole et le gaz. Puis, de les exploiter au profit des Comoriens. Maintenant, quant au cheminement technique, ce sont des royalties qui ne pèsent pas grande chose par rapport à ce que nous attendons», a-t-il démontré. «Au prorata d’une bonne révélation des perspectives, a poursuivi le ministre de l’Energie, «le pays pourrait en bénéficier davantage».
A rappeler que lors de sa rencontre, à la fin du mois de juin dernier, avec Antonio A.M. Cesar, le nouvel ambassadeur brésilien aux Comores avec résidence à Dar es Salam, Houmed Msaidie a précisé que le gouvernement pourrait se rapprocher avec une société brésilienne. «Nous pouvons nous rapprocher du géant brésilien du pétrole, Petrobas, vu que, sur les quarante-trois blocs disponibles, six seulement ont trouvé preneurs», a-t-il laissé entendre.
Nazir Nazi