Le ministre des Finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak, a officiellement lancé vendredi dernier un atelier de deux jours, consacré « à la dissémination, à la vulgarisation et à la sensibilisation sur le Règlement de la gestion budgétaire et de la comptabilité Publique (Rgbcp) ». L’objectif était d’informer les autorités des îles, des communes et des établissements publics sur la disponibilité de ce document essentiel à l’administration financière de l’État, conformément aux meilleures pratiques internationales.
Ces travaux entrent dans le cadre des activités de la direction générale de la comptabilité publique et du trésor (Dgcpt), soutenues par le projet d’appui à la gouvernance financière (Pagf).

Le ministre des Finances a, dans son discours, souligne que l’application du Rgbcp constitue « le fondement d’une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques », tout en insistant sur le fait que le décret N°24-060/PR, portant adoption de ce règlement, « ne relève pas d’un simple choix, mais constitue une obligation visant à garantir l’intégrité des finances publiques ». Le ministre a également mis en avant la responsabilité des comptables publics, qui sont en première ligne dans l’application de ces principes, et a rappelé que tout paiement ou engagement doit strictement respecter les règles établies.

Un respect strict des règles

De son côté, le directeur général de la comptabilité publique et du trésor, Ahmed Adam, a fait savoir que désormais ce document vient de confier les missions de chacun. «Tout responsable qui se verra confier des missions de deniers publics est censé respecter et suivre les directives déjà retracées par ce document. Nous sommes appelés à respecter, à suivre et parrainer cette mission pour que nous ayons dans les moments opportuns les résultats escomptés », a-t-il expliqué. A noter que ce règlement précise les modalités d’exécution des opérations budgétaires et financières, ainsi que la gestion de la trésorerie, des biens publics et du patrimoine de l’État. Son application, a-t-on indiqué, marque ainsi «un véritable tournant pour l’administration financière du pays ».